Si l'Europe continue à multiplier en permanence ses normes et réglementations, les patrons de Renault et de Stellantis craignent que d'ici 2035, le marché automobile européen soit purement et simplement divisé par deux !

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Dans une interview avec Le Figaro où tous deux étaient présents, John Elkann et Luca de Meo ont tiré la sonnette d'alarme ! Ils se sont notamment insurgés contre l'Europe et ses réglementations toujours plus nombreuses et complexes. Des réglementations qui ont un coût qui se répercute directement sur le consommateur, comme l'explique Luca de Meo : « Entre 2015 et 2030, le coût d'une Clio aura augmenté de 40 %. Cette augmentation est à 92,5 % attribuable à la réglementation » ! John Elkann indique quant à lui que « nous sommes dans une situation où un quart de nos ingénieurs ne travaillent plus que sur les réglementations. D'ici 2030, il y aura à nouveau une centaine de nouvelles réglementations qui pèseront à hauteur de 40 % sur le prix de revient des voitures ».

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Plus de petites voitures abordables et un marché divisé par deux d'ici 2035 si l'Europe ne fait rien…

Selon les patrons de Renault et Stellantis, ces normes toujours plus nombreuses et complexes aussi bien en matière de sécurité qu’anti-pollution tuent purement et simplement un secteur en particulier : celui des petites voitures abordables. Un secteur dans lequel les deux groupes font office de référence. Selon John Elkann, si l’Europe continue à agir de la sorte, son marché automobile sera même divisé par deux d’ici 2035 ! Heureusement, les deux hommes d'affaires italiens ont imaginé une solution.

Homme en costume bleu avec cravate, souriant dans un bureau lumineux.

Une solution toute trouvée pour continuer à « produire et vendre des voitures populaires en Europe et pour l’Europe »

Luca de Meo souhaite qu'une « réglementation différenciée pour les petites voitures » voie le jour en Europe. Il explique en effet qu'actuellement, « une citadine de 3,80 m de long doit répondre aux mêmes exigences qu'une berline de luxe de 5,5 m ». Une aberration selon le patron de Renault qui se demande « pourquoi une citadine qui passe 95 % de son temps en ville devrait-elle être équipée d'un système d'assistance au maintien de trajectoire ? » L'Europe entendra-t-elle le cri de détresse des groupes qui, selon Luca de Meo, souhaitent continuer à « produire et vendre des voitures populaires en Europe et pour l'Europe » ? On l'espère…

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