François Piette

12 AVR 2017

Les 3 voitures les plus chères de tous les temps

Vous cherchez LA voiture ultime ? Voici pour vous. Ces voitures valent chacune plus de 20 Bugatti Chiron neuves ! Chaque apparition de l’un de ces trois monstres sacrés est un véritable événement.

1. Ferrari 250 GTO (1962 – 1964) : +/- 55 millions d’euros

La voiture la plus chère de tous les temps, c’est elle. Elle représente ce que Ferrari faisait de mieux durant la plus belle période pour l’automobile : le début des années 1960. Outre ses formidables résultats sportifs, cette voiture s’est taillée une réputation d’excellence pour sa beauté à couper le souffle et son agrément de conduite. Produite à 39 exemplaires de 1962 à 1964, elle s’anime via un V12 de 3 litres, délivrant quelque 300 chevaux dans une mélodie inoubliable.

Si la 250 GTO ne valait quasiment rien dans les années 1970, sa valeur a grimpé pour atteindre les sommets insensés actuels. Sur la liste de ses propriétaires, quelques noms très célèbres : Nick Mason (batteur des Pink Floyd), Nicolas Cage, Ralph Lauren, Robson Walton (PDG de Wal-Mart), Lee Kun-hee (PDG de Samsung)…

2. Mercedes 300 SLR (1955) : de 40 à 100 millions d’euros

Cas unique dans l’histoire automobile : la réputation de ce modèle est indissociable du drame des 24 heures du Mans de 1955. Lors de cette édition, la 300 SLR du pilote français Pierre Levegh fût projetée dans la foule et tua 82 personnes, alors qu’il effectua une manœuvre d’évitement. Le monde de la course automobile fût bouleversé et changé à jamais !

Revenons à la 300 SLR : outre son élégance, ce modèle se distingue par sa technologie en avance sur l’époque et par son 8 cylindres en ligne de 3 litres de 310 chevaux, au grondement terrifiant. Avec cette voiture, Mercedes signalait non seulement le retour en force des voitures allemandes, mais également le redressement « miraculeux » de la situation financière du pays, au lendemain de la guerre.

3. Bugatti Atlantic (1936 – 1937) : Plus de 40 millions d’euros

Il est très difficile d’établir une valeur pour cette splendeur, vu que seuls trois exemplaires furent produits ! Cette rareté absolue est également l’aboutissement de toute la lignée des Bugatti d’avant-guerre, les vraies diront les mauvaises langues... Le style fracassant « art-déco » en plus ! Un sommet à tous points de vue et une vision futuriste de l’époque.

D’une élégance suprême, ce modèle reprend le 8 cylindres en ligne de la marque, mais dans sa version la plus aboutie : double arbre à cames en tête, 3,2 litres de cylindrée, moteur en alliage léger, 200 chevaux et près de 200 km/h en vitesse de pointe. Pour rappel, nous sommes en 1936 et les voitures populaires atteignent rarement les 100 km/h !

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