Jean-Francois Christiaens

9 AVR 2020

Un modèle, un flop : Lada Natacha, l’incroyable histoire belge !

En lançant la Samara en 1984, Lada donne un vrai coup de jeune à sa gamme. La nouvelle venue est pratique et moderne, avec son allumage électronique et sa traction avant. Mais pour séduire le client, l’importateur belge va lui donner une vraie touche de glamour…

Il faut dire que l’image de Lada n’a jamais vraiment été au beau fixe chez nous. Pourtant, la Samara se vend relativement bien, aidée par son prix contenu. L’importateur belge de l’époque tente pourtant d’aller plus loin en apportant des finitions plus soignées et, tenez-vous bien, en couronnant la gamme d’une version cabriolet !

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C’est là qu’EBS entre en jeu. Le petit carrossier belge s’était taillé une réputation en transformant, avec l’accord de la marque, des Renault 5 en cabriolets. Toutefois, lorsque Renault se retira de l’accord, EBS tenta encore de vendre cette petite citadine, mais ses finances étaient au plus mal. La commande de Lada Belgique fut donc très bien reçue !

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Dès 1991, la voiture fut mise sur le marché. La conversion était réussie, la Samara gagna un air sportif et fut vendue en Belgique, Pays-Bas, France et Allemagne. Selon les marchés, elle porta le nom de « Natacha » ou de « Cabrio ». Au final, 446 exemplaires furent assemblés. Un résultat honorable pour un modèle aussi artisanal, mais bien en-deçà des espoirs de Lada Belgique et d’EBS. Ce dernier ferma d’ailleurs boutique en 1996…
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