Volkswagen
La Volkswagen ID.5 se présente comme une ID.4 au design plus fluide, mais aux aspects pratiques préservés.
Malgré les grandes ambitions de l'équipe marketing et le développement d'une plateforme en seulement deux ans et demi, les Alfa Romeo peinent à submerger le segment premium. Les chiffres ne mentent pas : le groupe FCA vend plus de Lancia Ypsilon aux Italiens qu'il n'écoule d'Alfa dans toute l'Europe ! Histoire de garder la tête haute, notamment face à la concurrence améliorée, les Giulia et Stelvio s'offrent quelques touches de maquillage.
Évolutions…invisibles
Vous aurez beau chercher, les différences au niveau de l'esthétique extérieure sont…invisibles ! À part deux nouvelles couleurs, une politique de gamme repensée façon nostalgique et une petite touche de noir la berline et le SUV italien ne changent pas. Afin de réussir au jeu des sept différences, il vous faudra passer le seuil de porte…
Objectif qualité perçue
Dans l'habitacle, les équipes d'Arese et de Turin se sont concentrées sur l'amélioration des points d'interaction entre l'homme et la machine. Ainsi, les petites réserves que nous émettions il y a trois ans au niveau de la qualité des matériaux et de la finition n'ont plus lieu d'être. La console centrale a été complètement retravaillée. Plus large, elle accueille désormais un nouvel accoudoir qui, lui-même, dissimule un espace dédié à la recharge sans fil.
Toucher premium
La molette contrôlant le système d'infodivertissement s'en trouve aussi améliorée, surtout au niveau du toucher. Cependant, le réel perfectionnement se trouve au niveau du levier de vitesses. La commande tout en plastique façon Fisher-Price laisse (enfin) place à un levier couvert de cuir et d'inserts de métal brillant. Pour finir, le volant évolue pour accueillir de nouvelles fonctionnalités. Il en profite également pour se parer de véritable cuir pleine fleur. Notons également qu'il accueille toujours le bouton de démarrage du moteur !
L'une et l'autre
Vu que les Giulia et Stelvio partagent une bonne partie des éléments de leur planche de bord, les évolutions de l'une valent également pour l'autre. In fine, ces quelques petits changements offrent aux deux Alfa un habitacle qui peut enfin rivaliser avec la concurrence premium, que ce soit au niveau de la qualité d'assemblage ou des matériaux.
Du bout des doigts
En sus de la finition, le système d'infodivertissement peu réactif recevait la majorité de nos critiques. Cela tient désormais au passé. En sa place, on trouve un tout nouveau système faisant usage d'une molette et, c'est nouveau, d'un écran tactile de 8,8". Bien agencé pour l'utilisation du bout des doigts, l'appareil se montre pratique et facile à utiliser. Tant qu'à parler d'écran, une nouvelle dalle LCD vient prendre place entre les compteurs qui sont, eux, toujours analogiques.
Sans les mains !
Toujours du côté des technologies, les Giulia et Stelvio peuvent enfin s'équiper en option d'une assistance au maintien de voie intelligente. Combinée au régulateur de vitesse adaptatif, cet ensemble fait entrer Alfa Romeo dans la conduite autonome de niveau 2. Comme la majorité des assistances du genre, une autoroute à la surface propre et aux marquages clairs sera son terrain de jeux préféré ! Pour ce qui est des moteurs et des châssis, c'est business as usual. Ainsi, tant la berline que le SUV restent les plus dynamiques et les plus amusants de leurs segments respectifs !
Notre verdict
Les évolutions que présentent ces nouvelles Alfa Romeo Giulia et Stelvio sont certes peu conséquentes mais elles suffisent à les faire monter d'un cran en termes de finition et de ressenti premium. La marque italienne n'est plus à la traine, tant au niveau de la qualité perçue qu'au niveau des technologies embarquées.
