Essais

Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil

"Ce que BMW et Mercedes font, nous pouvons le faire aussi", ont-ils certainement pensé chez Audi. Les voici donc eux aussi, avec un SUV coupé dans leur gamme, sous la forme de cet Audi Q8.

  • Bervoets Wim
  • 31 décembre 2018
  • Audi
3,9
score VROOM
  • 3,5
    Performance
  • 3,5
    Tenue de route
  • 4,5
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 5,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 3,0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Confort réussi
  • Finition de qualité
  • Habitacle réussi
  • Style rafraichissant
  • Gestion de boîte automatique
  • Poids
  • Prix
  • Prix, options comprises
  • options comprises

Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil

Le fait qu'Audi mette aussi sur le marché un SUV coupé était largement prévisible. BMW connaît un grand succès avec son X6 basé sur le X5, et le Mercedes GLE Coupé basé sur le GLE, est lui aussi un succès. Audi s'est donc inspirée de son Q7 pour concevoir ce nouveau Q8.

Conception

Ne vous fiez pas à l’appellation Q8, ce dernier est plus petit que le Q7 sur lequel il est basé. Avec une longueur de 4,99 mètres, une largeur de 2 mètres et une hauteur de 1,71 mètre, ce Q8 est 6 centimètres plus court, 3 centimètres plus large et 3 centimètres plus bas que le Q7. Néanmoins, ce Q8 est un SUV dont il faut apprendre à estimer les dimensions. Mais bien sûr, il y a toujours un arsenal de systèmes d'aides à la conduite, de caméras et de capteurs prêts à vous aider.

Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil

Les avis sont partagés quant à l'allure, mais le Q8 se démarque clairement du reste du lot. A l'avant, les phares et la calandre Singleframe sont plus nets et plus larges. A l'arrière, les feux LED et surtout la bande continue interpellent. Enfin, de profil, la ligne de toit descendante et les vitres sans encadrement surprennent. Le Q8 a l'air moins pataud que ce à quoi on pourrait s'attendre, et par rapport aux autres Audi, il apporte un vent de fraîcheur.

Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil
Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil

A l'intérieur, tout semble un peu plus classique, et le tableau de bord rappelle clairement les Audi A6, A7 et A8. On retrouve également des écrans tactiles digitaux au lieu des boutons sur la console centrale, ce qui nécessite une certaine habitude et laisse quelques traces de doigt. Mais l'ensemble paraît ainsi plus net. L'espace disponible est étonnamment vaste : en raison de la ligne de toit inclinée, ce Q8 ne peut disposer de sept places, mais la banquette arrière est assez spacieuse pour presque tous les passagers. Le coffre, d'une capacité de 605 litres, est lui aussi suffisamment grand.

Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil
Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil

A l’essai

L'Audi Q8 a été présenté avec un moteur essence et un moteur diesel, les 55 TFSI et 50 TDI. Pour l'instant, l'importateur belge Audi se concentre sur le diesel. Le 50 TDI est toujours un 6 cylindres de 3 litres, délivrant 286 ch et 600 Nm, couplé à une boîte automatique à 8 rapports et à une transmission à 4 roues motrices. Le Q8 atteint 100 km/h en 6,3 secondes et pointe à 245 km/h.

Tout comme sur l'A6 et l'A7, ce 50 TDI séduit par son couple et sa musicalité. Et comme sur l'A6 et l'A7, ce 50 TDI est doté d’une hybridation légère, qui coupe le moteur plus tôt et plus tard lorsque le système start/stop entre en fonction. Selon Audi, cela permet d’économiser 0,7 l/100 km, ce qui donne une moyenne de 6,8 l/100 km. A la fin de l’essai, nous avions une moyenne de 8,5 l/100 km.

Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil

Malheureusement, ce Q8 50 TDI a le même défaut que les A6 et A7, à savoir la gestion de la boîte automatique : trop lente, cela se traduit parfois par des réactions brutales à l’accélérateur. Côté comportement, il n'y a pas grand-chose à dire sur la maniabilité de ce Q8, à l'exception de son poids élevé d'environ 2,2 tonnes.

Par conséquent, l'Audi n'est pas vraiment dynamique, bien qu'elle fasse son maximum avec sa suspension pneumatique et ses quatre roues directrices en option. Cette suspension pneumatique est un must : sur notre voiture d'essai, elle offrait un excellent confort de conduite, en dépit des jantes de 22 pouces. Combinez cette suspension avec d'autres articles de confort comme le double vitrage et vous obtenez une fabuleuse dévoreuse de kilomètres.

Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil

La sécurité

Là où le Q8 a une longueur d’avance sur le Q7, c'est en termes d'aides à la conduite. En ce domaine, il se calque sur les A6, A7 et bien sûr A8. Le Q8 utilise les mêmes aides à la conduite, regroupées par Audi en trois Packs : Tour, City et Parking. Ce dernier ne sera disponible qu'à partir de l'année prochaine.

Les gadgets

En termes de connectivité, le Q8 peut également compter sur de nombreuses possibilités : d'un système de navigation à auto-apprentissage au point d'accès Wi-Fi, en passant par une intégration complète du smartphone, la communication car to car, où des informations routières sont échangées entre les Audi. Pour les mélomanes, il existe enfin un système de sonorisation Bang & Olufsen avec 23 haut-parleurs.

Essai : Audi Q8 50 TDI, une place au soleil

L’addition

Bien sûr, tout cela a un prix : 71.900 €. Mais la note finale dépend évidemment des options : par exemple, notre modèle d'essai - généreusement équipé - était affiché à 118.000 €. Audi affiche des tarifs proche de la concurrence : la BMW X6 démarre à 70.300 €, la Mercedes GLE Coupé à partir de 70.059 €.

Le verdict

L'Audi Q8 n'est pas seulement un Q7 avec une ligne de toit inclinée. Pour Audi, il affiche un design singulier, qui heureusement ne compromet pas trop l’espace à bord. Le Q8 est un SUV coupé agréable à conduire, qui convainc avant tout par son raffinement à bord : le confort est étonnamment élevé, alors que l'équipement technologique est étendu. Mais bien sûr, tout ceci a un prix.

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...
Photos ©: Wim Bervoets.

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