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Essai : Seat Tarraco 2.0 TSI 190 4Drive, à l’assaut du sable !

Que le Tarraco, le dernier-né de la gamme SUV de Seat, sera principalement mené sur autoroute, cela semble une évidence. Mais les ingénieurs ont voulu nous prouver que l'Espagnol a aussi beaucoup à offrir hors du bitume.


  • Bervoets Wim
  • 13 mars 2019
  • Seat
3,8
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 3,5
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • 4Drive efficace
  • Equipement de base décent
  • Habitacle accueillant
  • Design assez anonyme (surtout de profil)
  • Pas de vraie version de base
  • Troisième rangée étriquée

Essai : Seat Tarraco 2.0 TSI 190 4Drive, à l’assaut du sable !

Depuis la fin de l'année dernière, Seat a enfin son gros SUV : le Tarraco. Il est le cousin des Skoda Kodiaq et Volkswagen Tiguan Allspace, soit un grand SUV familial, qui peut être commandé avec la transmission 4Drive pour remorquer ou pour des excursions hors bitume. Seat nous fait éprouver ces capacités en la matière dans le désert marocain.

Kesako, 4Drive ?

C’est la transmission à quatre roues motrices de la marque. Comme le Tarraco partage sa base avec le Kodiaq et le Tiguan Allspace, il reprend la transmission à quatre roues motrices que l'on retrouve partout dans le groupe Volkswagen. En pratique, elle entraîne les roues avant jusqu'à ce que le système détecte un mode de conduite spécifique. Dans ce cas, les roues arrière entrent en jeu. Jusqu'à 50 % de la puissance peut être transmise à l'essieu arrière, mais si cela est vraiment nécessaire, la pleine puissance peut même être reportée aux roues arrière.

Qu'est-ce que cela signifie en pratique ?

Un Seat Tarraco qui ne diffère visuellement pas des modèles à traction avant, à l'exception du logo "4Drive". Les modes de conduite sont complétés par deux fonctions supplémentaires : "Snow" et "Offroad", qui diffèrent l'un de l'autre par le blocage des roues et la répartition du couple. Tous les Tarraco à quatre roues motrices sont également équipés d'une aide à la descente.

Essai : Seat Tarraco 2.0 TSI 190 4Drive, à l’assaut du sable !

Et hors bitume ?

Nous fûmes surpris des compétences du Tarraco. Bien sûr, le parcours était soigneusement choisi, comme toujours. Mais sachez malgré tout que les véhicules avaient pour seules modifications des pneus tout-terrain et une protection des dessous.

Le Tarraco galope sur le gravier et le sable sans sourciller. Bien sûr, on ne peut le comparer à un "vrai" tout-terrain. Par exemple, les angles d'approche et de fuite sont plus limités, et la répartition du couple et de la puissance sur les roues est entièrement automatique, de sorte que le 4Drive a besoin d'un temps de réaction. Mais nous ne parlons que d’une fraction de seconde.

De plus, il est surprenant de voir combien le Tarraco se joue de ces situations délicates : la boîte choisit toujours le bon rapport pour maintenir le moteur au bon régime et un certain élan. Certes, cela ne donne pas une impression représentative pour les routes belges, mais cela montre que ce Seat Tarraco est capable de bien plus que de manger de l'asphalte urbain et routier.

Essai : Seat Tarraco 2.0 TSI 190 4Drive, à l’assaut du sable !

Qu'y a-t-il sous le capot ?

Nous avons essayé la version 2.0 TSI de 190 ch, équipée d’un moteur deux litres essence couplé à la boîte de vitesses DSG avec double embrayage et sept vitesses. Il est toujours livré de série avec la transmission 4Drive. Avec un sprint de 0-100 km/h en 8 secondes et une vitesse de pointe de 211 km/h, ce moteur se comporte bien, mais dans le sable du Sahara, il a surtout convaincu par son couple de 320 Nm, disponible dès 1500 tr/min.

Bon à savoir : Seat n'offre pas la transmission intégrale 4Drive sur les moteurs essence 1.5 TSI; seul ce 2.0 TSI en dispose. Sur les moteurs diesel, les 2.0 TDI de 150 ch et de 190 ch, le 4Drive est soit optionnel (sur la version 150 ch), soit de série  (sur la version 190 ch). Dans ce cas, le Tarraco change toujours de vitesse avec une boîte DSG.

Essai : Seat Tarraco 2.0 TSI 190 4Drive, à l’assaut du sable !

Que dois-je savoir d'autre ?

Que le Seat Tarraco, avec sa longueur de 4,74 mètres, est le plus grand des trois du groupe Volkswagen. Sachez aussi qu'il propose sept places en option. Ces deux sièges supplémentaires ne sont réservés qu'aux enfants, en raison de l'espace limité pour les jambes et des difficultés d'accès.

Si l'on exclut la troisième rangée, le Tarraco offre 760 litres d'espace de coffre, ce qui est mieux que le Skoda Kodiaq. Il offre 720 litres en configuration 5 places. Le Volkswagen Tiguan Allspace est le plus grand à cet égard, avec 780 litres. A l'intérieur du Seat, on reconnaît immédiatement les liens avec les Skoda et VW, notamment avec l’écran multimédia en forme de tablette.

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Combien coûte-t-il ?


Contrairement aux autres Seat, ce Tarraco n'a pas de version de base en tant que telle («  Reference »). Chaque Tarraco commence donc immédiatement en version 'Style', et vous payez alors un minimum de 33.670 €. Heureusement, l'équipement de série est déjà généreux. Dans cette version, seul le 2.0 TDI de 150 ch est disponible avec la transmission 4Drive, pour un prix de 40.310 €. Le 2.0 TSI de 190 ch que nous avons conduit n'est disponible que dans la version 'Xcellence'. Vous payez 42.190 €. Il en va de même pour le 2.0 TDI de 190 ch, disponible à partir de 44.780 €.

En conclusion ?

Le Seat Tarraco est plus qu'un simple SUV pour la ville et l'autoroute. Quiconque tire une remorque dans notre pays ou doit traverser la neige et la boue en hiver, y trouvera son compte. Pour les autres, ceux qui s’intéressent aux aspects modulaires et familiaux, il y a évidemment les versions à traction avant. Cependant, l'absence d'une véritable version d'entrée de gamme le rend assez onéreux.

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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