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Carlos Tavares : « l’électrification est choisie par les politiques, pas par l’industrie »

« Risque social, conséquences majeures, déficit budgétaire… » le patron du groupe Stellantis ne mâche pas ses mots quant à la politique européenne mettant en avant les véhicules électriques.

Écrit par Sébastien Vanhouche

20 Janvier 2022

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Dans une récente interview accordée à des quotidiens européens, Carlos Tavares a abordé la question de la politique européenne concernant la voiture électrique. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il émet quelques craintes à ce sujet, d’abord pour l’industrie, mais également pour les consommateurs et même pour la planète !

Tous n’y survivront pas…

Ce n’est pas un scoop : une voiture électrique, ce n’est pas donné. Non seulement en concession, mais également lors de la production comme le rappelle le patron de Stellantis : « les électriques sont 50 % plus chères que les voitures thermiques. » Le dirigeant craint que certaines marques ne puissent pas faire face à ce changement : « nous verrons dans quelques années les constructeurs qui auront survécu et les autres ».

Un risque social

« Il ne faut pas perdre de vue non plus que nous risquons de perdre les classes moyennes qui ne pourront plus acheter de voiture et qu’il y aura des conséquences sociales », rappelle le PDG. Or, la voiture est encore une nécessité pour beaucoup. Le problème ne vient pas uniquement du véhicule en lui-même, mais également de la vitesse à laquelle les réglementations évoluent : « C’est la brutalité du changement qui crée le risque social ».

Hybride ou 100 % électrique ?

Carlos Tavares émet même des doutes quant aux bénéfices écologiques de cette électrification forcée : « avec le mix énergétique européen, une électrique doit rouler 70.000 kilomètres pour compenser l’empreinte carbone de sa fabrication et creuser l’écart avec un hybride léger. Au total, vaut-il mieux rouler en voitures hybrides performantes et abordables pour qu’elles apportent un bénéfice carbone immédiat, ou faut-il des véhicules 100 % électriques que les classes moyennes ne pourront pas se payer, tout en continuant à creuser le déficit budgétaire pour les subventionner ? C’est un débat que je rêverais d’avoir ».

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