François Piette

8 AVR 2014

Kia Sportage : Le Sportage de la maturité ?

Quatre ans et toujours aussi frais ! Le Kia Sportage ne semble pas vouloir vieillir. D’ailleurs, les bons de commande se remplissent toujours aussi bien ! Pour ne rien gâcher, chez Kia, on s’est donc limité à un facelift qui s’apparente plus à un petit rafraichissement qu’à un gros bouleversement.

Je vous mets au défi de relever les différences avec la précédente mouture ! Tout juste note-t-on la calandre « virilisée », les « LED » diurnes, les nouveaux feux arrière ainsi que quelques babioles, comme de nouvelles teintes, de nouvelles jantes, etc.

Un bon élève

Bien né, le Sportage n’a jamais souffert de tare particulière. Tout juste pouvait-on lui reprocher un comportement routier un peu pataud ce qui, il faut bien l’avouer, était loin d’être rédhibitoire pour le segment et la clientèle visée. Bref, chez Kia, comme il n’y avait franchement pas grand-chose à rectifier, on s’est donc contenté de bonifier l’espèce sans la métamorphoser.

Equipement gonflé et habitacle isolé

Bien entendu, l’équipement est remis à la page, ce qui signifie une nouvelle stéréo haut-de-gamme « Infinity », un nouvel écran digital, un siège conducteur aux réglages électriques, un volant chauffant, ainsi qu’une nouvelle connectique USB iPod. Et tant qu’à choyer les occupants, Kia a également revu l’isolation sonore et vibratoire, en optimisant certains détails.

C’est tout ?

Voilà, on a fait le tour des modifications ! Et c’est peut-être un peu court, car s’il est bien un domaine où le Sportage commence doucement à avouer son âge, c’est sur le point des émissions de CO2. Quand un Nissan Qashqai annonce 99 g/km, le Sportage n’arrive pas à faire mieux que 135 g/km. D’ailleurs, il laisse toujours le dispositif Start & Stop sur la liste d’options.

Grand !

Non, il n’a pas vieilli. D’un point de vue stylistique, le Sportage reste dans le coup. Même face aux dernières nouveautés. On apprécie également son espace intérieur : royal tant à l’avant qu’à l’arrière !

Au volant, on retrouve notre Sportage bien connu : l’insonorisation est désormais un point fort, même si le 1.7 diesel se révèle un peu rugueux à l’usage. Le comportement reste inchangé, avec un typage nettement plus orienté vers le confort que vers le dynamisme. On ne cherchera pas à abattre une moyenne, même si le moteur 1.7 CRDi se révèle plutôt volontaire.

Tarifs

A 20.990 €, tout démarre ! Mais honnêtement, parmi les 6 finitions disponibles, nous vous conseillons l’une des séries spéciales : Easy ou Fifa World Cup Edition. Si, petit-à-petit, l’essence gagne du terrain, une large majorité des Sportage sont commandés avec une mécanique mazoutée : 77 % ! La version « cœur de gamme », la Easy 1.7 CRDi, est affichée à 25.190 €.

Conclusion

Ces petites modifications ne viennent en rien changer l’espèce. Ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c’est qu’il reste toujours aussi séduisant, voire encore plus grâce à son équipement et sa présentation plus soignés. La mauvaise, c’est que l’on aurait espéré un petit travail technique pour revoir les émissions de CO2 à la baisse et s’assurer une belle image verte, surtout pour le marché « Fleet ».

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