François Piette

17 AOÛ 2015

Vidéo : Donneriez‑vous 7,6 millions d’euros pour cette Ferrari ?

Et c’est pourtant le montant de l’enchère, primes incluses, pour ce modèle de 1959. Oui, les montants atteints par certaines voitures anciennes sont devenus hallucinants et ce, depuis quelques mois à peine. Ce samedi 14 août 2015, cette Ferrari 250 GT Competizione à carrosserie en aluminium a atteint 7.631.366 € à la vente aux enchères californienne de la maison Bonhams.

Quelques collectionneurs avisés semblent penser que cela ne durera pas, ce qui explique la formidable éclosion de l’offre en matière de voitures exceptionnelles. La demande ne se tarissant toujours pas, on assiste à une prodigieuse envolée des prix. La mauvaise nouvelle, c’est que bon nombre de voitures sont aujourd’hui définitivement hors de portée. La bonne nouvelle, c’est que cette arrivée massive de pièces fabuleuses nous permet de vous les présenter ! Alors, qu’a-t-elle de spécial, cette Ferrari ?

7 exemplaires !

Produite en 1959, il s’agit d’une rarissime version Interim, à savoir, basée sur le châssis long des premières versions de la série 250, mais carrossée avec la robe des 250 GT SWB qui suivront. Châssis long oblige, la lunette de custode arrière permet de différencier cette version « Intérim ». Vous suivez ? Non ? Pas grave : retenez simplement qu’il s’agit de l’une des plus belles Ferrari produites et que cette version Interim n’a été produite qu’à… 7 exemplaires seulement !

Troisième au Tour de France auto 1959

Avec un tel pedigree, vous commencez doucement à comprendre le montant faramineux de l’enchère. Mais ce n’est pas tout : l’exemplaire (châssis 1519 GT) que vous avez sous les yeux a décroché la troisième place au classement général du Tour de France Automobile en 1959 avec à son volant, son propriétaire suisse Jean-Pierre Shild, accompagné de Roger de la Geneste. Par la suite, le modèle a également remporté deux victoires, à Watkins Glen, ainsi qu’à Montlhéry. Heureusement, la carrière sportive très limitée de cet exemplaire lui a permis de traverser les années sans connaître de gros dommage. Aujourd’hui, il s’agit de l’un des exemplaires les plus authentiques qui soient : il est aujourd’hui sous vos yeux dans la même configuration que lorsqu’il quittait l’usine, en 1959.

Techniquement

Vous commencez doucement à connaître cette fabuleuse série des Ferrari 250. Celle-ci reprend donc tous les éléments de cette dernière, à commencer par son V12 de 3 litres, développant environ 260 chevaux à 7.000 tr/min. Si la voiture est déjà équipée de quatre freins à disques et porte une carrosserie en aluminium, elle s’en remet encore à un essieu arrière rigide.

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