Le nombre d’hybrides que compte le segment D (qui comprend les Ford Mondeo, VW Passat, Skoda Superb et autres Renault Talisman) est particulièrement limité. Mais Kia a néanmoins remarqué que le marché compte de plus en plus de variantes alternatives, à savoir carburant au gaz naturel, à l’électricité, voire de modèles hybrides. De plus, avec des émissions de CO2 limitées à 37 g/km, l’Optima Plug-In Hybrid est fiscalement déductible à 100 %.

Si vous désirez une version verte de la Sportwagon, alors, il vous faudra patienter jusqu’en 2017. La berline est d’ores et déjà disponible avec un moteur essence 2.0 GDi (156 ch et 189 Nm) complété par un moteur électrique (67 ch et 205 Nm). La combinaison des deux donne 205 chevaux et un couple de 375 Nm, délivré au travers d’une boîte automatique à 6 rapports.

Selon Kia, et selon les chiffres officiels, ce modèle se contenterait d’une moyenne de 1,6 l/100 km. En pratique, il faudra certainement compter un ou deux litres supplémentaires. L’autonomie totale est annoncée à 980 km et sur le seul mode électrique, à 54 km selon la marque. La batterie au Lithium-Ion de 9,8 kWh requiert environ cinq heures pour être complètement chargée via une prise classique.

Visuellement, le modèle Plug-In Hybrid ne diffère pas beaucoup de l’Optima classique. A l’avant, cette version verte profite d’une calandre aérodynamique active, avec des volets qui peuvent s’ouvrir et se fermer. Les pare-chocs avant et arrière sont légèrement revus et profitent d’accents bleus et chromés, à l’instar des jupes latérales. La trappe pour la prise de recharge située à l’arrière de la roue avant est encore la différence la plus flagrante vis-à-vis de la version traditionnelle.

Kia n’a pas encore annoncé de prix officiel pour ce modèle, mais Kia a déjà confirmé qu’un seul niveau d’exécution serait proposé. L’équipement est par ailleurs assez riche : caméra 360 degrés, détecteur d’angle mort, assistance de parking, sièges électriques chauffants et réfrigérants et système de navigation.