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La nouvelle Lancia Ypsilon marque le retour de la légendaire marque italienne sur le marché. Rendue célèbre par ses modèles sportifs et luxueux, la marque italienne avait peu à peu disparu des concessions. Sauf en Italie où la Lancia Ypsilon de précédente génération continuait à cartonner. C’est précisément avec cette petite citadine que Lancia signe maintenant son retour. Et comme c’est la tendance en cette période, cette nouvelle Lancia Ypsilon est proposée avec une motorisation hybride mais aussi dans une variante 100% électrique que nous avons pu confronter aux routes belges.
Motorisation éprouvée
Cette nouvelle Lancia Ypsilon marque par un design très original qui se distingue facilement du reste de la production automobile. Pourtant, ses dessous sont bien connus et éprouvés. Il faut savoir que Lancia fait partie du giron du groupe tentaculaire Stellantis depuis 2021. La Lancia Ypsilon partage donc sa plate-forme et sa motorisation 100% électrique de 156 chevaux avec de nombreux autres modèles des différentes marques du groupe. Citons, par exemple, les Alfa Romeo Junior, Citroën ë-C4, DS3 E-Tense, Fiat 600e, Jeep Avenger, Opel Corsa électrique ou encore la Peugeot e-208. Si l’originalité est moins de mise dans ses soubassements que dans son style, la frugalité de ce moteur électrique reste toutefois généralement appréciable. Voyons si c’est également le cas en réalité avec cette Lancia Ypsilon électrique.
400 km en théorie
Cet essai se déroule dans des conditions météorologiques d’automne légèrement fraîches (entre 8 et 12 degrés) qui ne sont généralement pas favorables à l’efficience. Pourtant, au début de cet essai, batterie chargée à 100%, la Lancia Ypsilon promet une autonomie de 400 km. Un bon présage étant donné que l’homologation WLTP indique 403 km pour une consommation officielle de 14,3 kWh/100 km pour une taille de batterie de 51 kWh.
Raisonnable en ville
Lors d’un premier trajet sur des axes rapides parsemés de ralentissements, la petite Lancia Ypsilon affiche un premier résultat plutôt positif : seulement 13,3 kWh/100 km dans ces conditions favorables. Par la suite, les conditions deviendront plus difficiles avec une température d’environ 10 degrés et de multiples petits trajets en ville parcourus en partie à froid. Malgré tout, la consommation de la Lancia Ypsilon ne s’est pas envolée durant cette centaine de kilomètres parcourus uniquement en ville : 16,6 kWh/100 km. De quoi viser une autonomie d’environ 350 km dans ces conditions.
Escapade autoroutière autorisée
Pour cet essai, nous avons également confronté la Lancia Ypsilon à un trajet purement autoroutier. Un usage qui n’est généralement pas favorable aux véhicules électriques mais que la Lancia Ypsilon serait susceptible de pratiquer au vu de son autonomie théorique de 400 km. Après avoir parcouru 50 km dans un sens avec le régulateur de vitesse calé à 120 km/h et le même itinéraire dans l’autre sens, nous avons relevé une moyenne de 18,8 kWh. Voilà qui devrait permettre à la petite Italienne de parcourir environ 300 km sur autoroute avant de devoir recharger.
Recharge dans la moyenne
Comme ses cousines de la grande famille Stellantis, la petite Lancia Ypsilon est capable de charger jusqu’à une vitesse de 100 kW en courant continu DC et de 11 kW en courant alternatif AC. Dans le meilleur des cas, cela lui permet donc de passer de 20 à 80% de batterie en 24 minutes. Notons encore que la Lancia Ypsilon ne dispose pas de palettes au volant à l’instar de la Fiat 600e précédemment essayée mais bien d’un mode B assez efficace même si il ne permet pas de conduite à une seule pédale. Pour les éco-conducteurs les plus assidus, un graphique présentant l’évolution de la consommation est aussi proposé sur l’affichage central.
Bilan
Au final, après une grande partie de nos trajets parcours en ville et sur autoroute, la Lancia Ypsilon affiche une consommation de 16,3 kWh/100 km. Voilà qui doit lui permettre de parcourir environ 350 km sur une seule charge. Avec des températures plus clémentes et des itinéraires plus favorables, la Lancia Ypsilon pourrait même s’approcher des 400 km affichés en théorie.
