En 1961, Ford dévoile la troisième génération de son « oiseau de tonnerre », la « Thunderbird ». A l’aube de cette nouvelle décennie, les designers d’outre-Atlantique calment leur enthousiasme et cette Thunderbird troisième du nom affiche une allure nettement plus fine et moins baroque que jadis. On pourrait « presque » la croire dessinée en Europe ! « Presque », car les dimensions, elles, sont bien ‘ricaines : 5,21 mètres de long et près de 2 mètres de large ! Pour un cabriolet, c’est copieux…
Monocoque, mais…
Techniquement parlant, cette Thunderbird s’anime via un V8 de 6,4 litres délivrant la bagatelle de 304 chevaux. Côté châssis, s’il s’agit bien d’une monocoque, le reste de la fiche technique est moins alléchant : essieu arrière rigide, ressorts à lames et boîte automatique à 3 rapports imposée ! Ford ne présentera d’ailleurs pas sa Thunderbird comme une voiture de sport, mais comme une « Personal Car », une voiture élégante taillée pour le confort. Fin 1963, Ford présente une nouvelle génération, à la ligne moins pure…
Ce qu’il faut savoir avant de craquer :
- En option, le V8 pouvait être gavé par trois carburateurs, ce qui faisait grimper sa puissance à 345 chevaux. Pas indispensable, vu le comportement et le freinage…
- L’équipement est incroyable pour l’époque : climatisation, sièges électriques en option, verrouillage central (1963)…
- Plusieurs carrosseries étaient proposées : coupé, cabriolet, Landau, faux cabriolet, roadster…
- Comptez entre 15.000 et 30.000 euros, ce qui est extrêmement raisonnable !
- Le V8 est aussi silencieux que solide. Toutes les pièces se trouvent si vous traversez l’Atlantique !
- Si vous achetez une voiture aux Etats-Unis, attention aux exemplaires présentant une belle peinture… mais cachant des misères en dessous !