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Qui profite de la chute du diesel en Europe ?

<p>Le désamour entre les conducteurs européens et le diesel continue. Les immatriculations du carburant gras continuent de chuter sur le Vieux-Continent… Mais qui en profite&nbsp;? Les moteurs à essence ou les motorisations alternatives&nbsp;?</p>

Écrit par Jean-Francois Christiaens

4 Mai 2018

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Selon les chiffres publiés par l’association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), la chute des immatriculations des véhicules diesel a continué sur le premier trimestre 2018. Par rapport à la même période l’an dernier, on note une baisse de 17% des immatriculations. Le diesel ne représente, du coup, plus que 37,9% des nouvelles immatriculations pour ce 2018 en Europe. Alors que le taux était encore de 46% pour la même période un an plus tôt !

L’essence en forme !

Sans grande surprise, ce sont majoritairement les mécaniques à essence qui profitent de la baisse d’intérêt des moteurs diesel. L’essence est en progression, quant à elle, de 14,6% sur les trois premiers mois de 2018 par rapport à 2017. Les voitures à essence représentent dorénavant 55,5% des nouvelles immatriculations contre 48,8% sur le premier trimestre 2017.

Douce montée en puissance

Si elles ne profitent pas majoritairement du déclin du diesel, les mécaniques alternatives montent toutefois aussi progressivement en puissance en Europe. A priori, la progression est même plutôt fulgurante puisque les immatriculations des voitures 100% électriques et des hybrides ont respectivement progressé de 34,3% et 60,2%. Mais ces deux solutions mécaniques ne représentent toutefois encore qu’une faible partie des nouvelles immatriculations de voitures en Europe : 1,7% pour les voitures électriques et 3,4% pour les hybrides contre 1,2% et 2,7% en 2017.

Et en Belgique ?

Selon les statistiques publiées par l’ACEA, la Belgique continue aussi sa lente conversion vers l’électrification. Sur le premier trimestre 2018, on a ainsi immatriculé chez nous 3.981 voitures électriques contre 3.141 unités durant la même période en 2017 et 4.493 hybrides contre 4.246 l’an dernier. Une progression, certes. Mais loin d’être fulgurante…

Jean-Francois
							Christiaens

Jean-Francois Christiaens

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