François Piette

29 NOV 2007

du volume pour le coffre et les ventes !

Notre Royaume semble très friand des variantes break : ce type de carrosserie représenterait, selon les prévisions, environ 60% du total des ventes de la nouvelle Laguna. Cela situe bien l’importance de cette nouvelle déclinaison pour l’importateur. De plus, cette nouveauté s’accompagne de l’apparition de deux nouvelles motorisations : les 2.0 dCi 130 et 172 chevaux.

Présentation

Par rapport à la précédente Laguna Grand Tour, ce sont quelques 9 centimètres qui ont été gagnés pour porter la longueur totale à un peu plus de 4,8 m ( 4.803 mm pour être précis). Voilà qui vient à point nommé pour offrir une habitabilité et un volume de coffre plus généreux. Et de fait, la capacité de ce dernier grimpe à 508 litres, soit un gain de 33 unités. Face à la berline dont elle est dérivée, cette déclinaison Grand Tour propose également quelques spécificités destinées à faciliter la vie au quotidien : on pense notamment à la lunette arrière ouvrante (optionnelle) et au système « Easybreak », qui permet d’un simple toucher de bouton, de rabattre les sièges arrière. De belles attentions, mais l’on se demande pourquoi Renault n’a pas été plus loin en proposant un siège avant également rabattable. Cela aurait permis d’augmenter d’autant la longueur de chargement.

En ce qui concerne le design, la ligne générale est plus dynamique que sur la berline et la face arrière, plus classique. La partie postérieure semble plaire, quoique la lunette très inclinée donne l’impression que la poupe de la voiture a été fortement étirée. Attention donc à la hauteur des objets placés sous la lunette : celle-ci risque d’entrer en contact avec une chose un tant soit peu encombrante en hauteur lors de la fermeture du hayon...

Impressions routières

Evidemment, les différences face à la Laguna berline sont ténues : on y retrouve le même comportement routier incisif, le même silence à bord, la même qualité de finition et le même confort d’amortissement. A ce niveau, il s’agit d’une réussite exemplaire et cette variante break ne vient rien changer à cet excellent constat. Si on loue les qualités du châssis, nous serons malheureusement moins laudatifs en ce qui concerne la direction : celle-ci manque toujours autant de consistance et d’agrément, ce qui perturbe un peu la précision de conduite sur parcours sinueux.

Question motorisations, c’est sur les 1.5 dCi et 2.0 dCi 150 et 172 chevaux que votre serviteur a pu mettre la main. La première est toujours aussi frugale et respecte le pari Eco 2 de la marque, en restant sous la barre des 140 grammes au kilomètre (133, pour être précis). Dynamique sur les premiers rapports, ce moteur s’essouffle vite sur les vitesses supérieures. Voiture chargée, il ne faudra donc pas lésiner sur les changements de rapports ! Regrettons toutefois l’absence de filtre à particules sur ce moteur, une lacune qui sera comblée dans les mois à venir. Les 2.0 dCi 150 et 172 chevaux font sans aucun doute partie des meilleurs diesels du moment. Fabuleusement souples et formidablement silencieux, on ne peut que leur reprocher un penchant pour la boisson...
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