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Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

« Simplement » hybride dans sa précédente vie, le SUV Q5 d’Audi envisage maintenant l’hybridation branchée. De quoi augmenter sensiblement son attrait ?
  • Christiaens  Jean-Francois Christiaens Jean-Francois
  • 25 octobre 2019
  • Audi
3,9
score VROOM
  • 4,5
    Performance
  • 3,5
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 4,0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Consommation maîtrisée
  • Finition et confort
  • Fiscalité intéressante (en flandre et pour les sociétés)
  • Insonorisation soignée
  • Performances explosives
  • Comportement dynamique plus pataud
  • Poids total conséquent
  • Prix de certaines options
  • Prix final costaud

Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

Après avoir ouvert officiellement son offensive électrique avec son SUV e-tron, Audi entend maintenant monter son offre hybride rechargeable en puissance. L’étiquette « e-tron » utilisée pour les précédentes A3 Sportback et Q7 hybrides rechargeables étant maintenant réservée aux modèles électriques purs, la famille des modèles branchés d’Audi se rebaptise « TFSI e ».

Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

Puissance au choix

Sur son SUV Q5, Audi propose deux versions hybrides plug-in : 50 TFSI e quattro et 55 TFSI e quattro. Dans les deux cas, on retrouve un bloc 2.0 l turbo à essence au cœur de la chaine cinématique. Profitant d’une machine électrique plus puissante, la version 55 TFSI e quattro voit néanmoins sa puissance totale s’élever de 299 ch (50 TFSI e quattro) à 367 ch.

Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

Restons humbles ?

Puisque c’est cette version 55 TFSI e quattro que l’importateur a mis à notre disposition, ne boudons pas notre plaisir. Mais notons tout de même que la version 50 TFSI e, disponible à partir de 54.900 €, présente un supplément de prix particulièrement contenu par rapport au Q5 45 TFSI thermique équivalent (53.690 €). La version plus musclée 55 TFSI e (avec certes quelques équipements supplémentaires grâce à sa ligne d’équipement Sport) fait davantage grimper la note puisqu’elle réclame au minimum 61.500 €.

Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

Tout en souplesse

On l’a dit : dans les deux cas, on retrouve le même 2.0 l TFSI de 252 ch / 370 Nm sous le capot. Sur notre modèle d’essai siglé 55, le moteur électrique développe en revanche jusqu’à 105 kW (soit 143 ch) en pic et 350 Nm. Voilà qui est largement suffisant pour animer, seul, le Q5. En mode électrique, ce SUV peut rouler jusqu’à 140 km/h. Les accélérations sont, également, largement suffisantes pour ne pas devoir appeler le bloc thermique à la rescousse. Audi annonce un temps de 5,5 s pour passer de 0 à 60 km/h avec la seule force électrique. De quoi se glisser sans problème dans le flot de la circulation urbaine…

Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

SQ5 ?

S’il peut jouer les voitures électriques sans problème, le Q5 55 TFSI e quattro possède aussi les qualités nécessaires pour séduire les clients à la recherche d’un Q5 sportif… et allergiques au gazole ! Avec 367 ch et 500 Nm en combiné, il assure en effet des prestations suffisantes pour tenir tête au récent SQ5 avec son V6 3.0 TDI. En un mot : il « dépote » ce mastodonte branché ! Il ne lui faut par exemple que 5,3 s pour accrocher les 100 km/h ! Bien sûr, il sera toutefois plus à l’aise dans les lignes droites. Les quelques 2.100 kg de la bête sont assez perceptibles en conduite sportive même si son comportement dynamique reste globalement efficace à défaut d’être tranchant.

Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

14,1 kWh

Rognant légèrement sur le volume de réservoir à essence (qui passe de 70 à 54 l) et condamnant la zone de rangement située sous le plancher du coffre (mais ne pénalisant ni l’habitabilité, ni la modularité), la batterie lithium-ion peut stocker 14,1 kWh. Ce qui permet au Q5 hybride rechargeable de revendiquer un rayon d’action électrique WLTP de +- 40 km. Durant notre essai, nous avons noté une fourchette oscillant de 35 km (conduite « normale » autoroutière) à un peu plus de 50 km en adoptant une conduite « éco » et en limitant l’usage des équipements énergivores. Une fois la batterie vide, le Q5 se conduit comme un véhicule hybride traditionnel en alternant les modes électriques ; de récupération et thermiques de manière assez transparente (il y a juste parfois quelques à-coups dans la transmission).

Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

+- 6l/100 km

La consommation réelle de carburant pourra bien sûr évoluer sensiblement en fonction de nombreux critères, dont la fréquence des recharges. À titre d’information, dans notre cas, on a noté un appétit moyen en sans-plomb de 6 l/100 km durant notre semaine complète d’essai en rechargeant quotidiennement notre Q5 et sans nous priver de quelques accélérations grisantes à l’occasion.

Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

2h30

Avec sa puissance de maximum 7,4 kW, le chargeur embarqué permet de récupérer l’intégralité de ses électrons en un peu moins de 2h30 sur une borne adaptée. (6 heures sur une prise domestique normale). Par défaut, le Q5 plug-in démarre toujours en mode électrique sauf si l’on entre sa destination dans le GPS. Le système de navigation pilote alors assez efficacement le fonctionnement du système hybride en fonction des conditions prévues sur l’itinéraire (villes, embouteillages, etc.). Sinon, trois modes de conduite sont prévus et accessibles directement depuis un bouton sur la planche de bord : EV, Hybrid et Battery Hold pour figer le niveau de batterie en vue d’une utilisation ultérieure.

Essai Audi Q5 55 TFSI e quattro : encore mieux branché ?

Notre verdict

Bon, bien sûr, il faudra prendre la peine de recharger son Q5 TFSI e dès que possible pour rendre sa chaine cinématique vraiment intéressante. Si on se plie à l’exercice, force est alors de constater que le Q5 55 TFSI e quattro assure des déplacements tout en souplesse. Son système hybride est tout à fait transparent et l’insonorisation soignée de sa mécanique permet finalement d’oublier dans quel mode on évolue. Sauf si l’on cherche vraiment des performances explosives, autant en revanche plutôt délaisser le « Q5 Sport 55 TFSI e quattro » au profit de la version « 50 » plus modeste. Avec encore 299 ch et 450 Nm sous la pédale à l’occasion, cela devrait de toute façon déjà être plus que suffisant…

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Christiaens  Jean-Francois
À propos de l'auteur : Christiaens Jean-Francois Jean-François Christiaens est journaliste automobile depuis 2005. Passionné par tout ce qui roule, il prend autant de plaisir à découvrir une voiture électrique que de rouler dans une hypercar. Mais son cœur penche tout de même plutôt vers l’univers des petites bombinettes héritières de l’ère GTI. Quoique dorénavant, un bon break confortable ne le laisserait pas indifférent. C’est ça, vieillir ?

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