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Essai : Jaguar XE (2019), enfin aboutie

Sur le segment des berlines compactes premium, la Jaguar XE a toujours été un outsider. Pour mieux l'armer contre l'hégémonie des trois Allemandes, la Britannique reçoit un lifting et un coup de pouce du reste de la gamme Jaguar.


  • Bervoets Wim
  • 19 avril 2019
  • Jaguar
3,8
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 4,5
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 3,0
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Comportement dynamique
  • Finition
  • Insonorisation améliorée
  • Ergonomie parfois pénible
  • Habitabilité aux places arrière
  • Sièges dépourvus de soutien

Essai : Jaguar XE (2019), enfin aboutie

Lorsque la Jaguar XE a été lancée en 2015, elle a suscité beaucoup d'admiration et... de critiques. Elle a été salué pour sa tenue de route dynamique, au point de faire trembler la BMW Série 3, la référence en la matière. Peu de temps après, l'Allemande fut défiée sur le même plan par l'Alfa Romeo Giulia. Mais lors de sa présentation, Les remarques essuyées par la Jaguar concernaient son niveau de finition. Aujourd'hui, nous devons faire mieux, dit Jaguar.

Quels changements ce lifting apportera-t-il ?

À l'extérieur, la Jaguar XE semble plus affirmée que jamais. Le pare-chocs avant et le pare-chocs arrière ont été redessinés, et la signature lumineuse a également été retravaillée en profondeur. Les phares et les feux arrière ont l'air un peu plus méchants qu'avant. Encore plus sportif, le pack R-Dynamic est disponible pour tous les modèles.

Essai : Jaguar XE (2019), enfin aboutie
Essai : Jaguar XE (2019), enfin aboutie

Et à l’intérieur ?

La XE, malgré ses quatre années de service, est l'un des produits les plus modernes du catalogue Jaguar. Les évolutions s’inspirent des autres modèles. Le levier de vitesses de boîte automatique (une molette) a été remplacé par le sélecteur de la F Type, de même que le sélecteur de mode de conduite. Jaguar a installé le volant de l'I-Pace, tout comme le nouveau système multimédia Touch Pro Duo. Le rétroviseur ClearSight, qui projette des images de la caméra de recul provient lui, du Range Rover Evoque.

Essai : Jaguar XE (2019), enfin aboutie
Essai : Jaguar XE (2019), enfin aboutie

Comment cela affecte-t-il l'impression de qualité ?

Elle a été considérablement augmentée. Il y a encore des choses auxquelles il faut s'habituer, comme le rétroviseur Clearsight (heureusement, on peut utiliser un interrupteur pour le transformer en rétroviseur normal) et le contrôle de la température, de la ventilation et des sièges chauffants par un seul bouton rotatif. Mais les matériaux utilisés par Jaguar sont nettement meilleurs qu'avant !

Quels sont les moteurs sous le capot ?

Un moteur diesel et deux moteurs à essence : le D180, le P250 et le P300. Les trois moteurs sont des quatre cylindres 2.0 de la famille Ingenium de Jaguar Land Rover. Le D180 est un diesel de 180 ch qui entraîne les roues arrière ou les quatre roues. Le P250 essence avec ses 250 ch entraîne les roues arrière, tandis que le moteur à essence P300 développe 300 ch vers les quatre roues. Pas de boîte de vitesses manuelle sur la XE : tous les moteurs sont équipés de série d'une boîte automatique à huit rapports.

Essai : Jaguar XE (2019), enfin aboutie

La Jaguar XE roule-t-elle comme avant ?

Oui, elle fait même encore mieux. Ceci est principalement dû à l'isolation phonique : le D180, que nous avons d'abord essayé lors de cette présentation, est devenu sensiblement plus silencieux, même à hauts régimes. De plus, ce D180 est souple et costaud. Il en va de même pour le P250, que nous avons ensuite essayé et qui est encore plus nerveux que le diesel. Il lui manque une bande-son sportive, mais sinon le P300 devient presque superflu.

Les deux modèles XE ont en commun un caractère dynamique. La Jaguar est précise, douce et tranchante, et trouve un bon équilibre entre le contrôle de la carrosserie et le confort de conduite. La boîte de vitesses automatique est également difficile à critiquer : elle est douce et lisse, mais elle est alerte et pointue quand on en a besoin.

Et les gadgets ?

Ils sont à la pointe en matière d'assistance à la conduite : régulateur de vitesse adaptatif avec fonction embouteillages, assistance au changement de voie, caméra 360°, etc. La XE suit également l'air du temps en termes d'écrans et de multimédia : tableau de bord numérique, radio numérique, hotspot Wi-Fi, affichage tête haute, Apple CarPlay, etc.

Essai : Jaguar XE (2019), enfin aboutie

Combien coûte la Jaguar XE renouvelée ?

La D180 propulsion est disponible à partir de 42.890 €, soit la version 'S'. Elle est déjà équipée de phares LED, de sièges en cuir, d'une caméra de recul, d'un système d'assistance au changement de voie, etc. Les finitions suivantes sont baptisées 'SE' et ‘HSE’. La version la plus chère, P300 HSE, coûte 57.800 €.

Conclusion ?

Le lifting de la Jaguar XE fait passer celle-ci au niveau supérieur. Son  système d’info-divertissement et sa qualité de fabrication font un bond en avant, tout comme son insonorisation : le D180 est passé d'un des diesels les plus bruyants à un des diesels les plus silencieux. La XE semble donc être devenue le modèle qu’elle aurait dû être dès le début, et cela devrait lui donner de belles années à venir.

Essai : Jaguar XE (2019), enfin aboutie

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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