Essais

Mazda MX-5 160 Edition : une voiture de passionnés…

Il y a des roadsters qui restent fidèles à eux-mêmes de générations en générations. Et qui connaissent le succès. C’est le cas de la 4e génération de MX-5, qui écrit un nouveau chapitre dans la success-story du modèle. Mais aujourd’hui, comment se démarquer parmi tous les conducteurs de MX-5 ? Par exemple avec cette édition spéciale MX-5 160 Edition...
  • Bervoets Wim
  • 27 décembre 2017
  • Mazda
3,9
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 5,0
    Tenue de route
  • 3,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 3,5
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Commandes et atmosphère sportive
  • Facilité d'utilisation de la capote
  • Rapport prix/équipement
  • Tenue de route enthousiasmante
  • Accès à bord et habitabilité
  • Coffre limité
  • Manque d'espaces de rangement
  • Volant non réglable en profondeur

Dans la success-story de la MX-5, cette version 160 Edition mérite selon nous un encadré. Pourquoi ? Car elle a été pensée par l’importateur belge de Mazda. Juste pour notre pays, donc. Et elle sera produite en série limitée de (comme vous l’aviez deviné…) 160 exemplaires

Qu’est-ce qui rend cette MX-5 160 Edition si spéciale ?

Techniquement, pas grand-chose : elle reprend la structure de la MX-5 “ordinaire” et son gros moteur, à savoir le 2.0 à 4 cylindres de 160 ch. Ne vous attendez pas non plus à des changements esthétiques frappants. Avec cette MX-5 160, tout est dans les détails : une finition en noir brillant pour les coques de rétroviseurs et le spoiler arrière, le tout associé au choix à une carrosserie de couleur blanche, noire ou grise.     

Des changements mécaniques ?

Pas concernant le moteur. Le 2.0 développe toujours 160 ch (c’est aussi pour cela que le modèle se nomme 160 Edition…) et 200 Nm de couple. C’est une bonne base pour une série spéciale, puisque ce moteur s’accompagne d’office d’un différentiel arrière autobloquant entre les roues arrière. Mazda a aussi monté une suspension Sport spécifique à amortisseurs Bilstein, ainsi qu’une barre anti-rapprochement sous le capot.

Et dedans, c’est comment ?

Ce qui saute d’abord aux yeux, ce sont les sièges sport Recaro. On note aussi les touches d’alcantara sur le tableau de bord et les panneaux de portes, sans oublier les pédales en aluminium. Cerise sur le gâteau, on trouve entre les sièges une plaque numérotée qui indique de quel exemplaire il s’agit parmi les 160 disponibles.  

En pratique, ça donne quoi ?

Au premier abord, on a affaire à une classique MX-5, comme on la connait et donc avec ses qualités mais aussi ses défauts, comme l’habitacle à taille japonaise. Comprenez que l’accès à bord (surtout capote en place) demande de la souplesse, tandis que les sièges ne sont pas faits pour les grandes jambes et que l’habitacle est plutôt étriqué. On regrette aussi le manque d’espaces de rangement.   

Mais en même temps, on est bien dans cette MX-5... Le volant (bien que non réglable en profondeur) tombe parfaitement en mains, les pédales sont bien disposées et le levier de vitesse est situé à bonne hauteur. Et sa commande est très agréable à manipuler (débattements courts et verrouillages bien mécaniques). Les Japonais ont mis un point d’honneur à peaufiner les organes de commande.

Et sur la route ?

Le moteur 2.0 fonctionne comme on le connaît : il est plus coupleux à bas régimes que le 1.5 mais un peu moins enjoué dans les tours, bien que cela ne nous ait pas vraiment dérangé. Ce deux litres est également performant, avec un 0 à 100 km/h bouclé en 7,3 secondes et une vitesse de pointe de 214 km/h. Certes, ça ne pète pas le feu, mais ça rend la MX-5 enthousiasmante.    

Mais ce qui reste le point le plus fort de ce roadster, c’est le plaisir de conduite. La MX-5 digère sans problème un talon/pointe bien senti suivi d’un coup de volant tranchant. La suspension sport de cette 160 Edition maintient un peu mieux les mouvements de caisse que celle de la MX-5 ordinaire, mais préserve toutefois un confort suffisant. Car la MX-5 se déguste aussi agréablement en conduite décontractée. 

Que devez-vous encore savoir ? 

Que cette MX-5 160 Edition est livrée « full option ». Elle dispose de plusieurs équipements de sécurité (avec notamment un détecteur d’angle mort et de sortie involontaire de voie), mais aussi de sièges chauffants, d’un système de navigation et du régulateur de vitesse. Elle reprend la dotation de l’exécution Skycruise des MX-5 classiques.

Mais combien coûte cette 160 Edition ?

Mazda demande 31.990 € pour la MX-5 160 Edition. C’est donc un gros 4.000 € plus cher qu’une MX-5 2.0 Roadster classique comparable en version Skycruise. Un supplément exagéré ? Pas du tout : si vous comptez les détails de finition de la 160 Edition (des coques de rétroviseurs au spoiler arrière en passant par les touches d’alcantara dans l’habitacle), qui sont également disponibles en accessoires sur les MX-5 classiques, le compte est bon. Ajoutez à cela la valeur résiduelle légèrement supérieure d’une édition numérotée, sans oublier le baptême de piste offert sur le circuit de Zolder avec votre MX-5 160 Edition, et vous envisagerez sans doute l’achat de cette version plutôt que de plonger dans le catalogue d’accessoires.      

Conclusion ?

La Mazda MX-5 160 Edition est un cadeau de l’importateur belge de Mazda pour les fans de la MX-5. Cette série spéciale pimente encore davantage les qualités déjà connues de ce roadster très agréable, en associant des accessoires intéressants dans un package global attrayant et produit en série limitée. Si la plaque numérotée ne vous dit rien, vous pouvez bien sûr toujours vous tourner vers la MX-5 « ordinaire ». Il y en a pour tous les goûts.

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...
Photos ©: Wim Bervoets.

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