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Cette victoire d'Audi aux 24 Heures du Mans, c'est la chronique d'une victoire totalement surprenante. Semblant imbattables au terme des essais qualificatifs, les Peugeot 908 HDI ont été successivement affectées par différents maux et lâchées par une mécanique que tout le monde, et surtout chez Peugeot, pensait infaillible.
Sans jamais avoir été poussées dans leurs derniers retranchements en termes de performances pures, les Peugeot sont tombées une par une. Attache de suspension déchirée dès samedi soir pour l'exemplaire de Lamy, Bourdais et Pagenaud, et moteur cassé dimanche matin pour la 908 des M&M's, Montagny, Minassian et Sarrazin... Contraintes d'effectuer une remontée après le remplacement respectif de l'alternateur et d'une transmission, les 908 de Wurz-Davidson-Gené et l'exemplaire aligné par Oreca allaient succomber dans les dernières heures de course...
Sans forcer, mais en faisant preuve d'une fiabilité sans faille, Audi a donc réussi l'exploit de signer un retentissant triplé, la victoire revenant au trio Dumas-Bernhard-Rockenfeller devant l'équipage Tréluyer-Lotterer-Fässler. Troisièmes, Kristensen, Capello et McNish avaient perdu toutes chances de victoire après une incompréhension avec Priaulx, au ralenti, qui expédiait la R15 de Kristensen dans un mur de pneus samedi soir.
