Quatre ans après l’engouement mondial, Ferrari revient avec une idée brillante : sortir un NFT ! Ces “non-fungible tokens” (soit des jetons non fongibles) ont connu un immense succès en 2020 et 2021, servant de produits d’investissement pour les amateurs de cryptomonnaies (Bitcoin, Ethereum, etc.). Mais en 2022, le marché s’est effondré et les investisseurs ont perdu jusqu’à 90 % de la valeur de leurs actifs. Cela n’a manifestement pas freiné Ferrari qui lance aujourd’hui son propre NFT, sous la forme d’une hypercar numérique baptisée F76, en hommage à la célèbre course du Mans. On vous explique.
En 1949, deux ans à peine après la fondation officielle de Ferrari en tant que constructeur automobile, la marque remportait les 24 Heures du Mans avec la 166 MM Barchetta pilotée par Lord Selsdon. La Ferrari F76 célèbre donc le 76e anniversaire de cette toute première victoire, à laquelle s’en sont ajoutées dix autres par la suite… En attendant de nombreuses autres, vu la forme de l’Hypercar de Ferrari ? Toutefois, cette Ferrari F76 n’est pas une vraie voiture. Il s’agit d’une création purement virtuelle, qui ne sera jamais exposée dans un salon et qui ne sera même pas visible dans un jeu vidéo…

Avec l’aide de l’IA
Ce modèle a-t-il été développé via un processus complet, comme pour un concept-car ? Eh bien… pas vraiment. Ferrari explique avoir, pour la première fois, innové à l’aide de « technologies génératives de design ». Autrement dit, c’est l’intelligence artificielle qui a contribué à dessiner la F76. Cela dit, le Ferrari Styling Centre dirigé par Flavio Manzoni a bien sûr aussi apporté sa touche personnelle au projet.

L’aérodynamisme avant tout
Visuellement, on pourrait décrire la Ferrari F76 comme une gigantesque aile. De profil, elle affiche une silhouette presque triangulaire, avec une carrosserie et des soubassements qui travaillent de concert pour canaliser au mieux l’air autour de la voiture. Résultat : la traînée aérodynamique est très réduite et le niveau d’appui s’en retrouve extrêmement élevé ! À l’avant, on distingue clairement la séparation entre les cellules conducteur et passager, ce qui libère un canal central pour favoriser le flux d’air sous la voiture.
Des phares escamotables !
Ultra-futuriste, cette Ferrari F76 ? Pas complètement : la lame « flottante » à l’avant s’inspire de la Ferrari F80, tandis que les deux paires de phares escamotables rendent hommage aux Ferrari des années 1970 et 1980. L’habitacle utiliserait des connexions numériques pour tous les systèmes de conduite, du volant jusqu’aux pédales. Mais ce point est presque anecdotique, puisque cette F76 ne roulera jamais.

Réservée aux fans les plus fidèles…
La version présentée sur les photos représente d’ailleurs la Ferrari F76 « de base »... Les clients membres du programme Hyperclub (qui permet aussi d’accéder à la Casa Ferrari lors des 24 Heures du Mans et à d’autres événements exclusifs, voire d’acheter une 499P Hypercar) pourront personnaliser leur propre F76 selon leurs goûts. Une idée innovante, ou une nouvelle façon pour Ferrari de faire payer l’accès à ses modèles les plus exclusifs ? Malheureusement, notre compte en banque ne compte pas suffisamment de zéros pour nous permettre de trancher…













