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le sex-appeal qui lui manquait

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le sex-appeal qui lui manquait

Si les Mondeo précédentes n’étaient certes pas dénuées de qualités, on ne peut dire qu’elles possédaient un charme foudroyant. Un manque de charisme qui ne se retrouve pas dans cette nouvelle version. Non contente d’afficher une robe des plus séduisantes, la nouvelle Mondeo a été pour la première fois présentée par le célèbre agent secret James Bond dans le dernier film, Casino Royale...

Écrit par François Piette

19 Mai 2024

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Style
 
Tranchant avec le style assez fade des précédentes versions, la nouvelle Mondeo affiche un look des plus séduisants. Vue de l’avant, elle se donne même de faux airs d’Aston Martin, avec ses phares étirés en largeur. La partie arrière est sans doute moins flatteuse, avec un design se rapprochant des Renault Laguna II.
 
Motorisations
 
Pour cet essai, ce sont deux moteurs qui ont été retenus : un somptueux 5 cylindres essence de 2,5 litres de cylindrée et développant 220 chevaux, provenant en droite ligne de chez Volvo, ainsi qu’un bien plus raisonnable 4 cylindres TDCi, diesel donc, de 1.8 l et fournissant quelque 125 chevaux.
 
A tout seigneur, tout honneur et commençons donc par l’unité essence. Ce 5 cylindres suralimenté fournit ses 220 chevaux au régime paisible de 5.000 tr/min et un couple plutôt impressionnant de 320 Nm de 1.500 à 4.800 tr/min ! Somptueux, il regorge de ressource et s’exprime sur toute sa plage de régimes. Si la boîte mécanique à six rapports qui lui est accolée est agréable à manier, on ne s’en sert pas très souvent : il est parfaitement possible d’enclencher la sixième la matin et de ne la ressortir que le soir, une fois arrivé devant la porte du garage ! Souple et vigoureux à la fois, ce moteur ne raffole cependant pas des hautes vitesses de rotation. Son truc à lui, c’est plutôt d’enrouler sur le couple, où il s’exprime avec énergie et dans une sonorité rauque du plus bel effet.
 
Avec le diesel, on change résolument de registre. Plus bruyant et plus rugueux, il peine à convaincre. Désespérément creux sous les 1.800 tr/min, régime où il fournit ses 320 Nm de couple, il ne peut offrir la rondeur d’utilisation du 2 litres TDCi, également proposé. Plutôt bruyant, il est mal servi par une boîte 6 à l’étagement bien trop long pour ses poumons. Sur autoroute, il ne faudra donc pas hésiter à rétrograder pour obtenir des relances valables.
 
Tenue de route
 
Notre version 2.5T bénéficiait de la suspension pilotée qui offre trois modes d’amortissement : confort, normal ou sport. De ces trois modes, autant retenir le normal, qui réussit le meilleur compromis confort/tenue de route et maintient au mieux la caisse sur revêtements dégradés. Quant à notre version TDCi, elle était montée sur une suspension standard. Ajoutons que cette dernière était un break (Clipper, en Ford dans le texte) et que l’amortissement de ce dernier nous est paru un peu plus ferme que celui de la berline.
 
Sur la route, on loue la précision du châssis. Nul doute à ce sujet, Ford a finement peaufiné les réglages et la Mondeo est d’une précision redoutable sur parcours tourmenté. Un régal que la direction ne vient même pas ternir, avec un bon ressenti et un excellent agrément. Regrettons juste le rayon de braquage, un peu excessif.
 
Confort
 
Ici encore, on remarque des différences sensibles entre nos deux voitures d’essai : si la 2.5T réussit un bon compromis de suspension, la Clipper reste assez ferme. En ce qui concerne l’insonorisation, la version essence est d’un mutisme remarquable où seules quelques notes raffinées de la mécanique percent délicatement dans l’habitacle. La version diesel est sensiblement plus bruyante, avec une mécanique plutôt rugueuse, surtout à froid.
 
L’habitabilité est vraiment impressionnante, surtout à l’arrière où l’on se croirait dans une berline du segment supérieur. La position de conduite est très bonne et devient excellente si l’on oublie les sièges électriques ! En effet, les moteurs électriques viennent se situer sous le siège ce qui empêche ce dernier de descendre suffisamment. Mais cela n’est vraiment perceptible que pour de grands gabarits !
 
L’interface multimédia est ici excellente et se commande via des touches très intuitives sur le volant. Le rappel est fait entre les compteurs, via une interface qui peut être en couleur et de grand format. Un des meilleurs systèmes que nous connaissons !
 
Epinglons encore le coffre, vraiment géant : son volume varie entre 540 et 1.460 litres pour la berline (5 portes) et entre 554 et... 1.745 litres pour le break ! Enfin, une petite note positive en ce qui concerne la qualité de fabrication : si quelques efforts peuvent encore être fourni, le niveau est déjà excellent ! Ce qui est plutôt sympathique, ces voitures étant fabriquées en Belgique !
 
Tarifs et équipement
 
Pour la version essence 2.5T, les prix démarrent à 31.475 € en version Trend. Un niveau de finition qui offre déjà les réglages des sièges électriques, les airbags frontaux, latéraux et rideaux, la climatisation automatique bi-zone,... Toujours en version Trend, la Clipper 1.8 TDCi s’offre à vous pour 26.150 €. Des tarifs très bien positionnés face à une concurrence (Renault Laguna, Citroën C5, Audi A4,...) généralement bien plus chère.
 
Si la version essence remporte de loin la palme de l’agrément, le diesel gagne celle de la sobriété ! Le TDCi est vraiment sobre et avec une moyenne de 6,5 l, il ira loin à peu de frais ! Le 5 cylindres turbo est naturellement plus gourmand, sans que cela ne devienne réellement fâcheux : avec 10,5 litres de moyenne, il se situe dans la bonne moyenne, au vu de la puissance disponible.
 
Conclusion
 
Le segment des berlines familiales doit maintenant compter sur une concurrente des plus sérieuses : cette Mondeo frappe très fort dans la plupart des domaines ! Bien tarifiée, performante, très confortable et tenant remarquablement le pavé, il suffira juste de bien choisir sa version ! Si le 1.8 TDCi manque d’agrément, le 2.5T est vraiment somptueux ! Entre les deux, le 2 litres diesel constitue un excellent compromis. Mais dans tous les cas, la Mondeo est bel et bien la berline à battre du moment !
François
							Piette

François Piette

Photos: François Piette

Source: Ford
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