Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
A vrai dire, la principale raison pour laquelle les services de secours belges font moins appel à des motos est toute simple : trouver des candidats à la fois habiles derrière le guidon et disposant des compétences requises sur le terrain est un réel challenge. Si vous vous sentez de taille, vous avez peut-être une belle carrière qui vous attend…
1. Premier intervenant médical
La Febiac nous renseigne sur les trois types d’ambulance : « l’ambulance « ordinaire » (pour le transport de patients), celle de l’EIP (équipe d’intervention paramédicale) et celle du SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation) ». Une moto-ambulance serait idéale pour l’EIP et le SMUR, car capable d’arriver nettement plus vite sur les lieux pour prodiguer les premiers soins.
Le SPF Santé Publique précise toutefois que les motos sont utilisées dans une seule zone, à savoir le quartier des diamantaires à Anvers : « En raison des mesures de sécurité dans ce quartier, certains endroits sont très difficiles à atteindre ou pas assez rapidement accessibles avec un SMUR ou une ambulance. C’est pourquoi le service ‘Hatzoloh’, que nous avons agréé, utilise un deux-roues avec un premier intervenant médical qui administre les premiers soins en attendant les autres véhicules. »
2. Prélèvements de sang
Dans le cadre des transplantations d’organes, les services hospitaliers n’ont aucune envie d’attendre les véhicules devant transporter les prélèvements sanguins, coincés dans les bouchons. C’est la raison pour laquelle Control Logistics utilise 7 motos, principalement utilisées de février-mars jusqu’au mois de septembre : « Essayez de faire Gand-Louvain en voiture à 17 h… La moto est alors le moyen de transport idéal. »
3. Pompiers
Pour les petits incidents, un motard pourrait être envoyé comme éclaireur et pour déterminer l’ampleur de l’intervention nécessaire pour traiter le sinistre. La Febiac rappelle qu’aux « Pays-Bas, certains corps de pompiers disposent de motos dotées d’un extincteur pour se rendre sur le lieu de petits incidents. »
Pendant les vacances en Allemagne, des « Stauberater » (conseillers en embouteillages) se déplacent sur les routes pour informer les automobilistes de la longueur des embouteillages. Ces motards aident aussi la police en cas d’accident, en bouclant la zone et en prenant soin des personnes impliquées, par exemple.
