Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
Sept ans après son lancement, la citadine électrique de Renault se prépare à affronter la horde de concurrentes qui pointent le bout de leur calandre. Comme les Peugeot e-208 ou l'Opel e-Corsa par exemple. Pour conserver sa longueur d'avance, la Zoé évolue en profondeur.
Montée en gamme
Du moins sur le plan technique. Car sur le plan stylistique, l’évolution se rapproche davantage d'un gros face-lift que d'un changement total de génération. La Zoé conserve d’ailleurs le même encombrement extérieur et le même volume de coffre. On notera tout de même l’arrivée d’un capot redessiné, d’un bouclier avant sensé élargir visuellement la voiture ainsi que nouveaux phares (LED) permettant à la petite voiture électrique française de soigner son allure. De plus, Renault propose dorénavant 9 teintes pour habiller sa Zoé, dont trois nouvelles peintures (bleu Céladon, rouge Flamme et blanc Quartz).
Beauté intérieure
À bord, la refonte est plus flagrante. Décriée depuis son lancement, la qualité perçue de la Zoé semble maintenant bien plus soignée. La planche de bord, entièrement redessinée, adopte en effet un nouveau revêtement présenté comme « à la fois doux, souple et qualitatif » par Renault. En son centre, cette planche de bord hérite d'un bandeau horizontal qui reprend en outre le tissu de la sellerie afin de créer une « atmosphère chaleureuse et confortable ».
10 + 9,3 pouces
Dès l’entrée de gamme, cette nouvelle Zoé hérite d’un tableau de bord digital grâce à un grand écran de 10 pouces. Ce dernier se complète avec un second écran multimédia tactile de 9,3 pouces. Installé sur la console centrale, il donne accès à l’ensemble des prestations liées à la navigation ou au divertissement. Et bien sûr aux menus spécifiques de la mobilité électrique comme l’affichage de la disponibilité en temps réel des bornes de recharge par exemple.
Equipement en progrès
Cette montée en gamme passe également par l’apparition de nouveaux équipements : zone de recharge à induction, intégration d’Apple CarPlay, capteurs de stationnement avant/arrière, reconnaissance des panneaux de signalisation, avertisseur de présence dans l’angle mort, commutation automatique des feux de route, assistance au maintien de voie mais aussi l'apparition d'un frein à main électrique.
Plus de muscle
Voilà pour l’enveloppe. Mais Renault profite bien sûr aussi de l’occasion pour améliorer les performances de sa Zoé. On note dès lors l’apparition d’un nouveau moteur électrique de 135 ch (R135) en sus du moteur de 110 ch actuel (R110). Avec ce moteur plus puissant, la Zoé peut accélérer jusqu’à 100 km/h en moins de 10 secondes et rouler jusqu’à 140 km/h.
380 km
Mais bien sûr, qui dit voiture électrique dit avant tout batterie. Dans ce domaine aussi, la Zoé évolue. Apparue avec une batterie de 22 kWh en 2012, la Zoé s’est offert un module de 41 kWh en 2016. Cette nouvelle Zoé peut maintenant recevoir une batterie de 52 kWh. De quoi voir son autonomie atteindre 380 km selon le cycle d’homologation WLTP. À titre de comparaison, Peugeot annonce 340 km pour sa e-208 et Opel 330 km pour sa e-Corsa avec leurs batteries de 50 kWh.
Recharge rapide
Enfin, on notera que cette nouvelle Zoé dispose d’une broche de recharge supplémentaire sous son logo avant. En plus de la prise Type 2 disponible jusqu’ici, on retrouve une prise de type Combo CCS permettant de se brancher sur une borne rapide en courant continu délivrant jusqu’à 50 kW. De quoi récupérer l’équivalent de 150 km d’autonomie en 30 minutes en cas de besoin. Une recharge complète (0 à 100%) sur une borne domestique de 7 kW réclame, quant à elle, 9h25.
