Hyundai est vraiment sur tous les fronts en ce moment. Depuis les modèles hybrides, électriques voire à hydrogène en passant par une ribambelle de SUV renouvelés à un rythme effréné sans oublier des sportives ou même des modèles premium avec son blason Genesis ! Dans cette volonté de brasser large, Hyundai n’en a donc pas oublié de renouveler sa citadine i10. Alors que plusieurs constructeurs abandonnent progressivement ce créneau difficile et peu rentable, Hyundai s’est ainsi attelé à refondre le modèle le plus compact de son catalogue en début d’année.
Mais jusqu’ici, la nouvelle i10 n’était proposée chez nous qu’avec un « placide » moteur atmosphérique : un trois cylindres 1.0 l de 62 ch. La variante N-Line, au look sportif, qui arrive maintenant au catalogue greffe un turbo à ce 998 cm³ pour offrir jusqu’à 100 ch. Mais c’est surtout côté couple que l’on change de registre puisqu’avec cette variante, on dispose constamment de 172 Nm entre 1.500 et 4.000 tr/min contre seulement 95 Nm à 3.500 tr/min avec la version atmosphérique.
Un moteur turbo est couplé exclusivement à une boîte manuelle à 5 rapports.
Au cas où vous vous poseriez la question avant de signer un bon de commande de cette N-Line : inutile d’attendre une hypothétique version N encore plus radicale. Au côté de l’i30 N sont déjà confirmées les i20 N et même un Kona N. Mais la petite citadine i10 se contentera de cette variante N-Line. Son style extérieur profite tout de même de petits accents rouges, d’une calandre spécifique, d’une signature lumineuse retravaillée, d’un diffuseur arrière intégrant une double sortie d’échappement suggestive ainsi que de jantes de 16 pouces spécifiques. Voilà qui met l’eau à la bouche…
Le traitement réservé à cette i10 N-Line se poursuit à bord avec notamment la présence d’un volant sport, de touches rouges, un ciel de toit foncé et des sièges plus enveloppants. Comme sur l’i10 « normale », le tableau de bord présente bien pour le segment des citadines. Mais, il n’y a pas de miracle : au toucher, les plastiques restent durs et creux comme c’est de coutume dans ce segment.
Bien sûr, cette i10 N-Line reprend à son compte les qualités pratiques des autres i10. On appréciera donc particulièrement l’habitabilité qu’elle offre à ses passagers arrière malgré un encombrement contenu à 3,67 m. Son volume de coffre de 252 l se montre également plutôt appréciable pour le segment.
Hyundai glisse cette N-Line en deux niveaux dans le catalogue i10. Elles sont basées sur les versions intermédiaires Twist et haut de gamme Sky. Dès la version Twist N-Line, on dispose d’un équipement déjà généreux (avec notamment l’écran tactile de 8’’ au centre de la planche de bord). La version Sky N-Line offre quant à elle un niveau d’équipement très généreux pour le segment (sièges et volant chauffants, climatisation automatique, chargeur à induction, allumage automatique des feux de route, etc.). Mais on notera tout de même qu’elle se passe de l’accès/démarrage mains libres des i10 Sky « normales ».
Première bonne nouvelle en route : le moteur turbo rend l’i10 nettement plus disponible pour évoluer sereinement dans le flot du trafic. Inutile ici de « tomber » un ou deux rapports pour jouir d’une relance plus soutenue. À l’usage, on notera tout de même que la sonorité typique des mécaniques à trois cylindres de son moteur perce assez nettement vers l’habitacle.
S’il assure des prestations nettement plus soutenues à la petite i10, ce moteur turbo ne la transforme pas pour autant en « sportive ». Ses montées en régime ne sont d’ailleurs pas particulièrement démonstratives. Avec un 0 à 100 km/h couvert en 10,5 s et une vitesse de pointe de 185 km/h, l’i10 N-Line n’a bien sûr pas à rougir des autres citadines. Mais on reste tout de même un cran en-dessous de la Volkswagen up ! GTI côté performances par exemple. Avec son 1.0 TSI de 115 ch et 200 Nm, la petite allemande couvre le sprint traditionnel en 8,8 s et pointe à 196 km/h.
Sur les routes sinueuses et passablement défoncées (en l’occurrence des spéciales du Rallye du Condroz) sur lesquelles Hyundai nous a convié pour découvrir cette i10 N-Line, l’efficacité des liaisons au sol de la petite coréenne nous a tout de même donné le sourire. Bien amortie mais sans imposer un filtrage trop sec, l’i10 N-Line saute d’un virage à l’autre avec efficacité. Bref, une citadine pétillante vraiment sympa à cravacher à l’occasion. Il ne lui manque juste qu’un « petit grain de sel » plus sportif pour la rendre vraiment très attachante.
L’i10 Twist N-Line est proposée à partir de 17.999 €. Comptez 20.049 € pour la Sky N-Line. À titre de comparaison, la VW Up ! GTI, plus démonstrative, est proposée chez nous à partir de 18.870 €. Mais on repart avec une garantie de 5 ans au volant de la petite Hyundai…
La version N-Line ne transforme pas l’i10 en petite furie. Mais son moteur turbo la rend à la fois plus souple en conduite coulée et plus volontaire en conduite sportive. Voilà qui renforce encore la polyvalence d’usage de l’i10 qui se profile clairement comme l’une des citadines les plus intéressantes du moment.
La deuxième génération du Skoda Kodiaq enfonce encore le clou par rapport à son prédécesseur, en offrant davantage d'espace ! En outre, il offre quelques fonctionnalités bien pratiques, ainsi qu’une motorisation hybride rechargeable. Peut-on encore lui reprocher quelque chose ?
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
Après les Sportback et berline, l’Audi A3 gagne une nouvelle variante allstreet à l’occasion de son récent facelift. Mais cette carrosserie est-elle le seul ajout intéressant au sein du catalogue de la compacte allemande ?
Pour sa nouvelle génération, le Macan passe au tout électrique. Voyons si ce SUV sans échappement, carburant exclusivement au courant, conserve un agrément de conduite enthousiasmant.
