Essais

Essai : Mercedes Classe B, qui dit « A »…

Qui dit "A", dit "B" ! Et il n’en va pas différemment chez Mercedes : après le renouvellement de la Classe A, c'est maintenant au tour de la Classe B qui lui est techniquement étroitement liée, de faire peau neuve. Elle s'adresse toutefois à un public légèrement différent.

  • Bervoets Wim
  • 01 décembre 2018
  • Mercedes-Benz
3,9
score VROOM
  • 3,5
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 5,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 3,5
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Compromis dynamisme / confort de marche
  • Position de conduite
  • Technologie disponible et aides à la sécurité
  • Ergonomie du MBUX discutable
  • Petite coffre
  • Prix encore non connus

Essai : Mercedes Classe B, qui dit « A »…

Parce que quand la Classe A attire une clientèle plus jeune que la moyenne chez Mercedes, la Classe B fait tout le contraire. En effet, elle vise une clientèle plus âgée qui désire une voiture qui répond à ses exigences, comme un accès à bord facilité et de la place pour les petits-enfants. Et pour cela, ils sont prêts à payer une certaine somme !

La Classe B est-elle redevenue une sorte de monovolume ?

Au même titre que sa principale concurrente, la BMW Série 2 Active Tourer, elle peut également être considérée comme un monovolume. Comme par le passé, la Classe B est à mi-chemin entre une berline relevée et un minibus familial. Même s'il s'agit d'une voiture relativement compacte : avec une longueur de 4,42 mètres, elle ne peut offrir une troisième rangée de sièges, d'autant que le coffre de 455 litres offre environ 33 litres de moins que sur le modèle précédent.

Si vous attendez encore quelques mois (mi-2019), vous pourrez commander la Classe B avec une banquette arrière coulissant sur 14 centimètres et qui augmente le volume du coffre à 705 litres. Pour l'instant, le dossier se rabat selon un rapport 40/20/40 pour libérer 1.540 litres. Mercedes a grappillé quelques centimètres à l'intérieur pour libérer plus de place pour les passagers, bien que le modèle précédent n’avait pas de problème à ce niveau. On parle donc de quelques millimètres, mais l’habitabilité peut être considérée comme confortable.

Essai : Mercedes Classe B, qui dit « A »…

Elle a un air plus sportif ?

Tout à fait. Mercedes a adapté la Classe B à son langage stylistique actuel, avec des blocs optiques plus longs et plus menaçants tant à l'avant qu’à l'arrière. Il en résulte une allure attrayante, en particulier en version AMG ! De profil, elle se trahit tout de même par sa plus grande surface vitrée et sa ligne de toit plus haute, mais celle-ci se termine de manière un peu plus abrupte qu'avant. L'influence de la Classe A est bien perceptible, ce qui a d’ailleurs un effet bénéfique sur l’aérodynamisme : une valeur CD de 0,24 est particulièrement remarquable pour ce type de voiture !

Dans l’habitacle, l'influence de la Classe A est toujours fort perceptible, bien que vous soyez installés 9 centimètres plus haut. Face à vous trônent ici aussi deux écrans horizontaux sur le tableau de bord. Le tableau de bord et l'écran tactile multimédia se fondent l'un dans l'autre pour former un « widescreen cockpit » hautement personnalisable. Le tableau de bord de la Classe B est légèrement plus vertical et massif que celui de la Classe A, mais il a l'air hypermoderne, avec ses ouïes de ventilation rondes et ses diverses commandes.

Essai : Mercedes Classe B, qui dit « A »…

Pour commander les diverses fonctions, vous avez par exemple une petite tablette sur la console centrale, mais vous pouvez aussi vous en référer à l'écran tactile ou à la commande vocale. Si vous dites "Mercedes", alors l'assistant virtuel se réveille. Celui-ci, sur simple demande, règle votre chauffage ou votre navigation. Pour l'instant, le système MBUX divise les opinions, mais nous en voyons les avantages... Plus en tous cas, que la surabondance de boutons sur le volant !

Essai : Mercedes Classe B, qui dit « A »…
Essai : Mercedes Classe B, qui dit « A »…

Qu'y a-t-il sous le capot ?

Deux moteurs essence et trois moteurs diesel : la B180, l'essence d'entrée de gamme, est un 1.3 l de 136 ch couplé à une boîte à double embrayage et sept rapports signée Mercedes. Ce moteur a été développé avec Renault et Nissan. La B 200 développe 163 ch à partir du même quatre cylindres et le lie à la même boîte de vitesses.

L'offre diesel commence avec la B 180d, un 1.5 l de 116 ch et associé à la 7G-DCT. Au-dessus, nous retrouvons la B 200d, qui combine un 2 l de 150 ch et une boîte à double embrayage et huit rapports. Cette dernière a été entièrement développée par Mercedes pour s'adapter à la Classe B et supporter le couple de ce moteur. Le diesel le plus puissant est le B 220d, qui délivre 190 ch du même moteur et utilise la même 8G-DCT.

Comment roule-t-elle, cette nouvelle Classe B ?

Lors de notre premier essai, nous avons conduit les B 200d et B 220d, deux moteurs diesel silencieux et doux qui ont peuvent maintenir un rythme élevé grâce à la nouvelle boîte de vitesses automatique à double embrayage. À première vue, celle-ci semble meilleure que la boîte à sept vitesses de la Classe A.

La Classe B a une tenue de route étonnamment dynamique, avec un train avant alerte et un train arrière imperturbable. Ce nouveau modèle semble beaucoup moins gauche que son prédécesseur et ne cache pas sa relation avec la Classe A ! La BMW Série 2 Active Tourer n'est donc plus le seul choix logique pour les « tempes grisonnées » qui désirent une voiture dynamique.

Mercedes garde toutefois un œil attentif sur le confort. Avec les jantes de grandes dimensions, le confort est un peu plus ferme, mais vous avez le choix entre trois suspensions possibles : une suspension standard, un châssis surbaissé particulièrement adapté à la conduction sportive et un set d'amortisseurs adaptatifs.

Essai : Mercedes Classe B, qui dit « A »…

Que dois-je savoir d'autre ?

Que les motorisations de base de la Classe B s’en remettent toujours à une configuration légèrement plus simple pour l'essieu arrière, à savoir un essieu de torsion. Les moteurs plus puissants possèdent un essieu arrière multibras. Selon Mercedes, cette différence sert surtout à garantir la stabilité à grande vitesse. De plus, la Classe B reçoit de nombreuses assistances en provenance de la Classe S, ce qui signifie que le régulateur de vitesse adaptatif ralentit la voiture à l’approche des virages et des ronds-points, pour accélérer par la suite. La Classe B change également de voie de façon semi-autonome.

Malheureusement, il n'y a pas encore de prix annoncé : au moment où nous écrivons ces lignes, Mercedes n'a pas encore annoncé de tarifs. Mais attendez-vous à un prix catalogue un peu plus élevé que pour la Classe A au prix de base de 27.104 € (A 180), ou de 35.332 € pour la A 220d. Des prix qui vont la rapprocher de sa concurrente munichoise.

Conclusion

La nouvelle Mercedes Classe B fait un bond en avant. Elle le doit principalement à la Classe A, techniquement très liée, et à la Classe S. Le résultat est une voiture dynamique, à la finition de qualité et de haute technologie, adaptée à son public exigeant. Il s’agit plus d’une berline relevée que d'un monovolume, mais sa clientèle n'y verra certainement pas d'inconvénient !

Essai : Mercedes Classe B, qui dit « A »…

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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