Essais

Renault Mégane Grandtour : La Mégane XL

A peu près un an après le lancement de la quatrième génération de la Mégane, c’est au tour du break de se lancer dans la ronde ! Mais n’allez pas croire que la Mégane Grandtour est un dérivé hâtif de la berline : en fait, les deux modèles ont été développés en même temps.

  • Bervoets Wim
  • 12 septembre 2016
  • Renault
2,1
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 3,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 3,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Confort de roulage
  • Dci 110 souple
  • Insonorisation
  • Ligne dynamique
  • Modularité du coffre
  • Boîte auto manque de raffinement
  • Ce n'est pas le plus grand coffre
  • Dci 130 creux à très bas régime
  • Détails de finition
  • Ergonomie r-link 2

Le segment C est hyper compétitif. Les clients y trouvent de très nombreux modèles et pour se démarquer du trio Peugeot 308 SW, VW Golf Variant et Opel Sports Tourer, il faut arriver avec de solides atouts. Un design dynamique, par exemple, ce que propose justement cette toute nouvelle génération de Mégane Grandtour.

Mini-Talisman ?

Le langage stylistique de cette Grandtour suit naturellement les autres modèles, à commencer par celui de la Mégane à 5 portes. Ces lignes inspirées, ces LED diurnes formant un C et les grand feux arrière effilés lui donnent des accents sportifs, ce qui est plutôt un atout sur un grand break comme celui-ci. De plus, il ne fait certainement pas pâle figure à côté de sa grande sœur, la Talisman Grandtour. D’ailleurs, il a des airs de mini Talisman. Ce qui est plutôt flatteur !

Correcte

Les lignes inspirées de la Mégane Grandtour vont de pair avec un volume tout aussi inspiré. La longueur prend 45 mm par rapport à la précédente génération (4,63 m), l’empattement se voit rallongé de 9 mm (2,712 m) et la voiture culmine 58 mm plus haut (1,45 m). Voilà qui promet une garde aux jambes et au toit correcte pour les passagers arrière. Le coffre, quant à lui, dispose de 580 litres. Un volume parfaitement correct, mais certaines concurrentes comme les VW Golf Variant, Peugeot 308 SW, Honda Civic Tourer et autres Skoda Octavia Combi font encore mieux.

Facilité d’utilisation

Heureusement, Renault a intelligemment agencé son coffre : le plancher de coffre à deux étages vous permet de choisir entre un plancher plat (notamment lorsque la banquette arrière est rabattue) avec un petit espace supplémentaire pour quelques bagages en dessous, ou un plancher au plus bas pour un volume de coffre maximal. Des poignées dans le coffre permettent de rabattre la banquette arrière, alors qu’un ingénieux système de compartimentage et de filets vous facilite la vie au quotidien.

Horizontale ou verticale ?

Dans l’habitacle, installés sur les excellents sièges, vous avez une vue imprenable sur l’écran multimédia que vous pouvez personnaliser (couleurs et ambiance) via le système MultiSense. Ce système modifie également certains paramètres de conduite à l’instar de la réponse à l’accélérateur, la consistance de la direction et… la sonorité moteur. Cet écran multimédia R-Link 2, vous pouvez le commander en position horizontale ou verticale. Les menus du système sont construits de manière logique, mais il n’est pas toujours facile de s’y retrouver intuitivement. Au niveau des matériaux utilisés, nous aurions également préféré des choix plus soignés pour l’intégration de cet écran dans la planche de bord.

Sous le capot

Renault propose surtout une grande palette de diesels : 1.5 dCi de 90 ch (boîte manuelle) et 110 ch (boîte manuelle ou EDC6, une boîte automatique à 6 rapports et double embrayage), ainsi que le 1.6 dCi 130 ch avec une boîte manuelle à 6 vitesses. Après le lancement des Scénic et Grand Scénic, suivra une version dCi110 Hybrid Assist, qui utilise un petit moteur électrique lors des accélérations. Renault propose également les moteurs essence 1.2 TCe 100 (boîte manuelle) et 130 ch (boîte manuelle ou EDC7, boîte auto à 7 rapports et double embrayage). La Grandtour se décline également en version GT, avec le TCe 205 essence ou le dCi 165 diesel.

Au volant

La première version que nous avons pu essayer lors de cette présentation, était la dCi 100, accouplée à une boîte manuelle à 6 rapports. Les 260 Nm de couple ne semblent pas exagérés, mais il se tire souplement des situations du quotidien, boit peu et reste silencieux. En dépit de ses 100 cm³ et 60 Nm de plus, le dCi 130 n’apporte selon nous, pas une grande valeur ajoutée. Son couple maximum est délivré relativement tard (1.750 tr/min) et en dessous, il nous paraît assez lymphatique.

Le moteur essence que nous avons essayé était le TCe 130. Ce petit bloc de 1,2 litre manque sans doute de coffre, mais il fait son possible avec enthousiasme. De plus, la boîte EDC7 essaye de tirer le meilleur parti du moteur. Un point négatif ? Cette EDC7 manque de raffinement par rapport à la DSG de Volkswagen.

Prix

La version d’entrée de gamme de la Mégane Grandtour est la TCe 100, au niveau d’exécution Life, proposée à 18.850 €. Le niveau de finition le plus intéressant est sans doute « Intens » qui offre de série la climatisation automatique, l’assistance au maintien de voie, la reconnaissance des panneaux de signalisation et le système d’info-divertissement R-Link 2 avec la navigation. Dans cette finition, la TCe 130 que nous avons essayée revient à 23.900 €, la dCi 110 à 26.400 € et la dCi 130 à 28.150 €. La version haut de gamme, après la GT, est la dCi 130 « Bose Edition ». Elle revient à 30.350 € et propose en autres, une caméra de recul et une installation stéréo évoluée.

Conclusion

Renault continue sur son élan et propose un très bon produit. Au niveau des dimensions et des prestations, la Mégane Grandtour fait un bond significatif en avant, mais ses plus grands atouts restent encore son confort et son comportement routier. Le tout est de plus, servi sous une veste Renault des temps modernes : bien taillée et assez sexy !

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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