Essais

Subaru Outback et Levorg (2018): Suite logique

Après le récent lancement des nouvelles Impreza et XV, les autres produits de Subaru accusaient un petit coup de vieux. C'est pourquoi nous sommes allés au Grand Nord avec les Japonais pour découvrir une gamme complètement renouvelée.





  • Troubleyn  Bert Troubleyn Bert
  • 06 février 2018
  • Subaru
3,6
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,5
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 2,5
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Evolutions adaptées à l'époque
  • Fiabilité reconnue
  • Motricité au top !
  • Sécurité active
  • Équipement de série complet
  • Consommation élevée des moteurs boxer
  • Plus de moteur diesel
  • Réseau peu étendu
  • Sous-virage sur la neige (Outback)

2017 a été une année pleine de nouveautés pour Subaru. La marque japonaise a dévoilé sa nouvelle plate-forme modulaire et a immédiatement commencé à développer toutes sortes de modèles. Nous avons d’abord vu la nouvelle Impreza, qui fait sa réapparition après de nombreuses années d'absence. Elle a été rapidement suivie par le XV, un dérivé crossover. Et pour toute une série de marchés (mais pas pour l’Europe), l'Ascent s’est glissé dans la gamme : il s’agit d’un colossal SUV pouvant accueillir jusqu'à 8 passagers.

Avec tous ces nouveaux modèles, la gamme existante de Subaru risquait de tomber dans l’oubli. Surtout en Europe, où la marque ne jouit pas d'une grande visibilité… Sauf, évidemment, dans les régions régulièrement enneigées, où les voitures avec une transmission intégrale permanente sont populaires.

C'est pourquoi l'Outback, la Levorg et la WRX STI se voient rafraîchies pour 2018. En ce qui concerne cette dernière, la manœuvre est un peu étrange, puisqu'elle disparaît de l'offre cet été, mais l'Outback et la Levorg seront toujours proposées. Nous avons fait leur connaissance dans une région qui leur sied particulièrement bien : la Laponie, par un temps glacial.

Les apparences sont trompeuses

Commençons par la Levorg. Quand on la voit stationnée à côté de l'Impreza, on pourrait penser qu'il ne s’agit que d’une version break de cette dernière. Surtout depuis qu'elle a été mise à jour, car elle a désormais la même calandre hexagonale et les mêmes feux de jour en forme de C, avec des phares automatiques et des feux de virage.

Mais malgré les fortes similitudes externes, les Levorg et Impreza diffèrent assez fortement d'un point de vue technique. La Levorg ne repose pas encore sur la nouvelle plateforme ultra-rigide et modulaire de Subaru. Et au lieu d'un quatre cylindres boxer 1,6 l atmosphérique à injection indirecte, elle dispose d'un moteur turbo tout aussi gros, mais avec injection directe.

Un monde de différence

Il y a un monde de différence entre ces modèles. Face aux 114 chevaux quelque peu léthargiques et, surtout, aux 150 Nm de l'Impreza, la Levorg oppose 170 chevaux nettement plus vifs et 250 Nm. Elle annonce cette puissance supplémentaire à travers la grande prise d'air sur le capot, qui est là pour des raisons fonctionnelles. L'intercooler est en effet placé horizontalement sur le moteur boxer et se voit alimenté en air frais par le dessus.

La marque a profité de ce lifting pour réviser la boîte automatique Lineartronic CVT (de série) : le rapport final a été allongé pour que la consommation diminue à vitesse constante. La suspension est également revue pour plus de confort de conduite sans pour autant sacrifier la dynamique. Ce dernier point était difficile à vérifier sur les routes enneigées et glacées que l'on rencontre en Finlande, donc pour le moment nous devons nous contenter de croire les gens de Subaru sur parole.

Les ingénieurs annoncent également que la voiture est désormais disponible avec un « Smart Rear View Mirror ». Une appellation pompeuse pour un rétroviseur intérieur qui projette les images de la caméra arrière de la voiture, de sorte que vous pouvez maintenir une rétrovision optimale lorsque le coffre est encombré jusqu’au toit.  Notez aussi la caméra frontale, une caméra au bout du capot qui vous aide à «regarder autour de vous» en situation délicate comme une intersection avec un angle mort.

Un pionnier persévérant

Peu de gens le savent, mais la Subaru Outback est une pionnière. En 1994, des années avant l'arrivée sur le marché de la Volvo XC70 et de l'Audi A6 Allroad, Subaru avait déjà présenté une version crossover de sa Legacy break. À l'époque, elle s'appelait Legacy Outback. Elle est récemment devenue un modèle distinct, indépendant de la gamme Legacy.

Ce crossover spacieux et compétant est, après les WRX STI et BRZ, le plus ancien modèle de la gamme Subaru. Il profite d’une légère remise à jour, avec moins de chrome dans la calandre. Ne jamais changer une équipe qui gagne, dit-on régulièrement…

Il a été techniquement remis à jour : le moteur diesel a disparu de la gamme, le rapport final de la boîte automatique CVT est allongé et le régulateur de vitesse actif Eyesight peut maintenant garder la voiture sur sa voie avec des corrections dans la direction. En outre, le système d'infodivertissement est maintenant compatible avec Android Auto et Apple CarPlay, l'ergonomie de la console centrale est légèrement améliorée et la voiture peut être commandée avec des caméras à 360 degrés.

Notre verdict

Avouons-le : nous n’avons pas pu réellement tester en profondeur la voiture, car le terrain - les lacs gelés et les routes de Finlande - ne convenait pas exactement à cela. Mais nous devons tout de même avouer avoir été étonnés de l'adhérence de ces voitures familiales, alors qu'elles étaient simplement dotées de pneus hiver dans une région où presque tout le monde roule sur des pneus cloutés. Il faut pour cela remercier la traction intégrale symétrique de Subaru. Les Outback et Levorg sont rafraîchies pour quelques années… Mais le travail de Subaru fût facilité par les excellentes bases qu’elles étaient !

 





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Troubleyn  Bert
À propos de l'auteur : Troubleyn Bert La passion de Bert Troubleyn pour les voitures lui vient de sa mère. Il est particulièrement passionné par l'innovation technologique et les véritables évolutions qui se cachent derrière les effets d'annonce.
Cela se traduit par un garage où se tiennent une voiture électrique contemporaine et une BMW Série 8 de 1992.

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