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Essai : Volkswagen T-Cross, que demander de plus ?

Volkswagen continue son offensive sur le segment du SUV en ajoutant un petit T-Cross dans son catalogue. Petit, certes. Mais également polyvalent, non ?
  • Christiaens  Jean-Francois Christiaens Jean-Francois
  • 15 mars 2019
  • Volkswagen
3,8
score VROOM
  • 3,5
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 3,5
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Comportement dynamique et confortable
  • Moteur essence turbo performant
  • Rapport encombrement/habitabilité
  • Volume de coffre et modularité
  • Beaucoup de plastiques durs dans l'habitacle
  • Offre mécanique limitée (lancement)

Essai : Volkswagen T-Cross, que demander de plus ?

Est-ce la demande qui pousse l’offre… ou l’offre qui stimule la demande ? Quoiqu’il en soit, les SUV sont toujours plus populaires et leur nombre n’a jamais été aussi grand. Sous ses Touareg, Tiguan AllSpace, Tiguan et T-Roc, Volkswagen glisse au chausse-pied dans son catalogue un nouveau petit SUV baptisé T-Cross. Un cousin du Seat Arona ainsi que du récent petit Skoda Kamiq découvert lors du dernier salon de Genève.

Polo surélevée

Techniquement, ce T-Cross se profile comme une variante surélevée de la populaire Polo. Le T-Cross présente d’ailleurs exactement le même empattement (2,55 m) que celui de la Polo. Si son encombrement en longueur reste également quasiment similaire avec seulement 5 cm en sus, le T-Cross voit en revanche son pavillon culminer bien plus haut que celui de la Polo. De quasiment 14 cm en l’occurrence. Relativement court, pour rester à l’aise dans les villes, du long de ses 4,11 m, le T-Cross présente ainsi une vraie posture de baroudeur avec ses proportions cubiques et son pavillon culminant à près de 1,60 m de haut (1,58 m).

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Couleurs à la carte

Pour accentuer son côté « fun », le T-Cross présente une palette de coloris plutôt joyeux ainsi que des détails de carrosseries (rétroviseurs, jantes, etc.) traités dans une couleur contrastée. Extérieurement, on remarquera également le bandeau noir laqué qui relie les deux optiques arrière.

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Banquette coulissante

Malgré son gabarit compact, le T-Cross entend soigner ses aspects pratique. Sa botte secrète pour y parvenir est une banquette arrière coulissante offerte en série. Cette dernière coulisse d’un bloc, sur maximum 14 cm, et peut se bloquer sur de nombreux crans intermédiaires. Seul petit bémol : aucune bavette n’est prévue pour éviter aux petits objets de glisser sous la banquette, depuis le coffre, une fois cette dernière avancée. La banquette coulissante restera toutefois pratique au moment de charger une caisse encombrante ou des valises. Libérant 385 l dans sa configuration minimale, le coffre peut ainsi grimper en cas de besoin jusqu’à 455 l.

Objets longs

Si l’on a besoin de davantage d’espace de chargement, on pourra rabattre les dossiers selon la répartition 40/60. Grâce au plancher de chargement réglable en hauteur, on dispose alors d’un vaste plancher parfaitement plan. Le volume en configuration deux places atteint 1.281 l. Ce n’est pas tout : Volkswagen a également prévu un dossier passager rabattable pour le transport d’objets longs. Pratique pour charger les caisses brunes d’un célèbre marchand de meuble en kit à l’occasion !

Essai : Volkswagen T-Cross, que demander de plus ?
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Durs et creux

À l’image de l’extérieur, la planche de bord du T-Cross peut s’égayer de touches colorées pour la rendre plus joyeuse. Dans l’ensemble, la présentation de l’habitacle est plutôt soignée. Mais on notera (ou déplorera, selon ses attentes) tout de même la présence exclusive de plastiques durs et creux pas toujours flatteurs. Autre petit regret : le T-Cross fait l’impasse sur les poignées de maintien.

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Active Info Display

Les conducteurs connectés apprécieront toutefois l’ergonomie du système d’infodivertissement. Il se commande via une grande tablette tactile de 8 pouces sur les modèles les plus huppés. En option, Volkswagen propose également d’abandonner les traditionnels compteurs à aiguille au profit d’un écran configurable. Ce dernier ne peut toutefois pas afficher la carte de navigation en même temps que l’écran central. C’est l’un ou l’autre, il faudra choisir. À bord, on appréciera également la présence d’un éclairage d’ambiance conférant une impression « premium » une fois la nuit tombée. Dans la même veine, on signalera la présence d’une zone de recharge à induction en sus de quatre ports USB pour brancher ses appareils nomades (deux à l’avant et deux à l’arrière).

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10 cm plus haut

En se glissant à bord, on découvre une position de conduite sensiblement plus haute qu’à bord de la Polo. Les passagers avant sont installés exactement à 59,7 cm au-dessus du sol. De quoi faciliter l’accès à bord et dégager une bonne visibilité générale. Les passagers arrière sont, quant à eux, encore assis un peu plus haut : 65,2 cm au-dessus du sol. Soit environ 10 cm plus haut qu’à bord de la Polo. Cette caractéristique permet aux convoyeurs du fond de voyager dans une position d’assise confortable. Sans être royal, l’espace disponible pour les passagers arrière reste appréciable au regard de l’encombrement extérieur limité. Mais avancer la banquette au maximum condamne de facto les places arrière, autant le savoir.

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1.0 TSI

Pour son lancement, le T-Cross se présente avec un seul moteur à essence : le trois cylindres 1.0 l TSI. Les clients pourront tout de même choisir entre sa version d’accès de 95 ch et sa variante portée à 115 ch. Si le premier se contente d’une boîte manuelle à 5 rapports, le second dispose au choix d’une boîte manuelle à 6 rapports ou de la transmission automatisée à double embrayage DSG à 7 rapports. D’ici quelques semaines, le T-Cross disposera également d’un moteur diesel (1.6 TDI de 95 ch) pour satisfaire les plus gros rouleurs même si l’importateur belge D’Ieteren ne s’attend pas à en écouler beaucoup… Plus tard dans l’année, le T-Cross héritera également d’un moteur à essence plus puissant avec le quatre cylindres 1.5 TSI de 150 ch.

95 ch pour la ville…

Dans sa livrée d’accès 1.0 TSI de 95 ch, le T-Cross se montre suffisamment armé pour évoluer sereinement dans les environnements urbains. Le petit trois cylindres reste suffisamment rond et discret pour glisser confortablement, tout en souplesse, dans le trafic. En revanche, il ne se montre pas très démonstratif quand on tire sur les intermédiaires à l’occasion.

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… ou 115 ch pour en sortir !

La version de 115 ch se montre plus à l’aise pour affronter les grands axes. Elle présente une allonge plus convaincante que celle du 95 ch. Ce moteur de 115 ch rend le T-Cross plus pétillant et globalement plus plaisant à conduire. On relèvera également son excellent accord avec la boîte DSG et ce que l’on adopte un tempo coulé ou un rythme de conduite plus dynamique. Bien amorti, le petit SUV allemand présente dans tous les cas un rapport confort/dynamisme appréciable. Ses commandes sont également bien calibrées, notamment sa direction qui reste assez naturelle.

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111 ou 112 g/km

Peu importe la variante de puissance retenue, le bloc 1.0 TSI est homologué à 112 g de CO2/km. La boîte DSG permet, quant à elle, de descendre l’émission à 111 g/km. Du côté des tarifs, à niveau d’exécution équivalent, glisser du 95 au 115 ch exige un supplément de 955 €. Comptez encore 1.395 € en sus pour repartir avec la boîte DSG.

3 versions

Volkswagen propose trois niveaux d’exécutions au catalogue pour son T-Crorss. La variante de base débute à 19.775 € et présente déjà un équipement de série appréciable, notamment au niveau de la sécurité (avec un freinage automatique d’urgence avec reconnaissance des piétons et des cyclistes) mais aussi quelques lacunes (pas de climatisation, pas de double plancher dans le coffre). La seconde version, Life, plus convaincante débute à partir de 21.475 €. En guise de haut de gamme, la variante Style débute à 23.930 €.

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Conclusion

Petit à l’extérieur mais relativement spacieux à l’intérieur, le T-Cross devrait plaire aux familles à la recherche d’un SUV polyvalent mais sans trop casser leur tirelire. Voilà en tous les cas un nouveau membre de la famille VW qui devrait cannibaliser une partie des ventes de la Polo, plus terre à terre, mais également du grand frère T-Roc à peine plus pratique à l’usage. Mais sensiblement plus cher.

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Christiaens  Jean-Francois
À propos de l'auteur : Christiaens Jean-Francois Jean-François Christiaens est journaliste automobile depuis 2005. Passionné par tout ce qui roule, il prend autant de plaisir à découvrir une voiture électrique que de rouler dans une hypercar. Mais son cœur penche tout de même plutôt vers l’univers des petites bombinettes héritières de l’ère GTI. Quoique dorénavant, un bon break confortable ne le laisserait pas indifférent. C’est ça, vieillir ?

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