Suzuki
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Une chose est sûre : les designers coréens se sont solidement décoincés avec les années ! Regardez-moi cette allure : difficile de longer les murs avec un tel engin… Mais ce Kona a bien d’autres avantages que son physique.
Allons, allons, un peu de sérieux, cessez donc ces blagues puériles relatives à son patronyme difficile à porter dans les pays francophones. Revenons donc à nos moutons : le Kona arrive sur un segment en plein boum et qui n’a de cesse de grandir : celui des SUV du segment B. Entre les Renault Captur, Peugeot 2008, Seat Arona, Citroën C3 Aircross, Kia Stonic et autres Opel Crossland X, ce Kona vient donc jouer des coudes pour se faire une place au soleil.
Si l’arrivée des Kia Stonic et Hyundai Kona sur le marché est quasiment simultanée, ils ne partagent toutefois pas les mêmes dessous, la Kona ayant droit à une nouvelle plateforme plus grande. Et contrairement à sa cousine de chez Kia, elle fait de la place pour une transmission intégrale, ce qui en fait un véritable petit SUV de poche ! Longue de 4,17 mètres, la Kona étonne par son style très singulier, avec des extensions de carrosserie bien démarquées, une face arrière comptant 4 feux et une allure générale de petit costaud ! Polarisant, c’est sûr… Mais au moins a-t-il le mérite de se démarquer du commun automobile !
Dans l’habitacle, la présentation est un peu plus consensuelle… si l’on excepte les inserts colorés de série ! Sur notre premier modèle d’essai, le jaune fluo s’invitait donc sur les ceintures, les ouïes de ventilation, ainsi que sur les surpiqûres de sièges et du volant. La finition ne supporte pas vraiment la critique, l’assemblage non plus et l’ergonomie est correcte. Comme de plus en plus souvent aujourd’hui, le système multimédia est accessible depuis une tablette tactile (7 pouces) semblant posée sur la planche de bord. Le dispositif est complet et comprend la compatibilité avec Apple CarPlay et Android Auto.
En dépit de dimensions relativement compactes, le Kona sait néanmoins accueillir les passagers avec générosité : l’habitabilité ne souffre pas vraiment la critique, tant à l’avant qu’à l’arrière, mais nous aurions aimé un brin plus d’espace à ces dernières places. Le coffre, pour sa part, annonce 361 litres, voire 1.143 litres avec la banquette arrière rabattue en deux parties (40/60). Un résultat perfectible, comparé à ce que proposent les ténors du segment.
Moteurs : bientôt deux versions électriques !
Lors du lancement, Hyundai ne propose que deux motorisations : un 1.0 T-GDi de 120 chevaux (3 cylindres turbo essence) et un 1.6 T-GDI de… 177 ch (4 cylindres turbo essence). La gamme est donc fort limitée et si le premier n’est disponible qu’en traction avant avec une boîte manuelle à 6 rapports, le second ne l’est qu’avec la transmission intégrale et la boîte automatique à double embrayage et sept rapports. L’année prochaine, deux diesels (1.6 de 115 ou 133 ch) ainsi que deux versions électriques seront commercialisées !
Une fois sur la route, le doute n’est plus permis : Hyundai a réellement appris à concevoir des châssis ! Le Kona est amusant, agile, se faufile aisément dans la circulation et ne manque pas d’allant ! Si le trois cylindres est pétillant et vigoureux, le 1.6 T-GDI est carrément sportif et offre des accélérations et des reprises à estomaquer quelques berlines premium allemandes ! Hélas, il est aussi très bruyant et sa sonorité, contrairement à ses performances, n’a strictement rien de sexy… Même refrain (!) du côté de l’amortissement : s’il colle le Kona au macadam, il secoue l’équipage un peu plus que de raison. Rien de dramatique toutefois…
Le Kona fait le plein d’équipements high-tech : des sièges ventilés au freinage automatique avec détection de piétons en passant par l’alerte de fatigue, l’alerte de trafic arrière transversal et le volant chauffant, il ne manque pas grand-chose ! Même l’affichage tête haute en couleurs est prévu ! Il ne manque finalement que le régulateur de vitesse adaptatif.
Hyundai annonce son Kona à 17.899 €. Un tarif qui peut paraître costaud à première vue, mais qui comprend un moteur de 120 chevaux et une finition déjà richement dotée (climatisation manuelle, rétroviseurs chauffants, vitres teintées, phares automatiques…). Quatre finitions sont proposées (Air, Twist, Launch et Luxury Launch), mais le 1.6 T-GDI n’est disponible que sur le niveau le plus élevé… Ce qui signifie un prix de près de 30.000 € ! Comme d’habitude avec les véhicules asiatiques, la liste des options est plutôt limitée.
Oui, nous sommes séduits. Déjà parce que Hyundai déboule sur un marché très prisé avec un produit haut en couleurs, n’ayant pas peur d’affirmer une vraie personnalité esthétique. De plus, le Coréen rompt avec ses habitudes passées en visant le haut du panier, misant sur de puissantes motorisations, un équipement complet et une transmission intégrale pour séduire ! Quelques détails restent encore à peaufiner mais dans l’ensemble, le Kona, c’est le carton assuré !
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