Volkswagen
La 6e génération de la Volkswagen Polo est-elle suffisamment armée grâce à son facelift pour sortir de l’ombre de sa grande sœur, l’iconique et légendaire Golf ?
Spécificités !
Comme à son habitude, Subaru dote son XV d’une transmission intégrale permanente et ce, de série ! Voilà qui tranche avec la concurrence, souvent habile pour dessiner des traits suggestifs, mais se contentant de deux roues motrices, pour raboter prix d’achat et émissions de CO2. Bref, ce XV, ce n’est pas un SUV de pacotille, mais un vrai baroudeur, capable de se souiller dans la boue ! Autre originalité technique : le moteur boxer, soit aux cylindres opposés deux à deux, pour abaisser le centre de gravité.
Elégant !
Il faut bien l’avouer, Subaru n’a jamais fait preuve d’une grande originalité concernant le style de ses voitures. Techniquement à la pointe, mais souvent désuètes sur le plan stylistique, les Subaru restent des voitures d’amateur. Le XV n’est probablement pas le plus original, ni le plus décalé des SUV sur le plan du style, mais il affiche une sobre élégance, teintée de dynamisme. Et puis, si les engins voyants vous branchent, commandez-le en orange !
Qualité perçue !
Les Subaru aux intérieurs aussi joyeux qu’une journée pluvieuse dans une usine de boîtes à conserve, c’est presque fini ! Les matériaux sont flatteurs, impeccablement ajustés, l’ensemble présente bien, mais manque toujours d’un petit grain de folie. Chez Subaru, l’automobile, c’est du sérieux ! Reste une position de conduite agréable et de nombreux espaces de rangement, complétés par un coffre satisfaisant. Le problème, c’est le système d’info-divertissement, comprenant audio, navigation et ordinateur de bord : aussi intuitif qu’un tableau de bord de Boeing 747 !
Moteur diesel ou essence ?
De l’aveu même de Subaru, les moteurs essence reprennent du service ! Une bonne occasion pour tester l’unité 2 litres essence de 150 chevaux, doublée de la boîte automatique CVT. L’agrément est alors assez mitigé, avec un accélérateur ultra réactif, un bruit de moteur lancinant lors des accélérations et une impression générale peu dynamique… Quant à la consommation, elle se sera cantonnée sous les 8 l/100 km.
Finalement, le Boxer Diesel est encore un meilleur choix : s’il affiche 150 chevaux, il présente surtout un couple nettement plus copieux de 360 Nm. Souple, volontaire dès les plus bas régimes, nerveux une fois dans les tours, c’est une perle qui ne consomme pas trop (6,8 l/100 km, selon nos mesures) et qui émet une sonorité presque agréable ! Le seul grief provient de la boîte manuelle à 6 rapports : lente et accrocheuse…
Scotchée !
Mais le mieux, c’est encore de le savourer de manière dynamique ! Formidablement amorti, le XV enchaîne les courbes avec une facilité désarmante, sans prendre de roulis et en encaissant poliment les ornières. La direction précise permet de pointer le museau au millimètre, tandis que le train arrière ne demande qu’un lever de pied pour enrouler gentiment ! D’un point de vue dynamique, c’est époustouflant et… sûr ! Grâce en soit rendue à la transmission intégrale permanente, qui assure une motricité et une efficacité de tous les instants.
Et le confort ?
Un SUV aussi dynamique, forcément, ça repose sur des suspensions un brin raffermies. Ce qui se ressent dans le bas du dos, mais jamais de manière intolérante, ni même, vraiment désagréable. Le XV a un toucher « germanique », ce qui le colle au sol ! Mais vos passagers pourront y trouver à redire, car le maintien des sièges n’est pas optimal. En revanche, gommette bien verte pour l’insonorisation moteur ! L’insonorisation des bruits de roulement est en revanche, moins flatteuse…
Du côté des prix…
Comme souvent chez les Japonais, la politique d’équipement se résume à quelques niveaux de finitions (quatre, ici, en l’occurrence) et à une poignée d’options. Difficile donc de se concocter une voiture parfaitement conforme à ses désirs et cela implique souvent de passer à la finition supérieure pour bénéficier d’un équipement voulu. Les tarifs démarrent à 25.990 € en diesel (et jusque 33.390 €), et à 21.490 € pour le 1.6 essence (jusqu’à 33.090 € pour la version 2.0 automatique en finition Executive).
Le problème en diesel, c’est également la puissance (150 chevaux) et un niveau d’émissions tout juste supérieur à 145 g CO2/km (à savoir, 146…), ce qui rend la voiture déductible à 70 et non 75 % pour les entreprises.
