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Fiat Topolino verte de 3/4 avant dynamique en Italie
Fiat Topolino verte de profil dynamique en Italie
1/4

Voici pourquoi la police italienne a saisi une centaine de Fiat Topolino neuves

La série noire continue pour le groupe Stellantis.

Écrit par Pierre-Benoit Sepulchre

21 Mai 2024

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Si la mésaventure vécue par l’Alfa Romeo Milano, qui a dû être rebaptisée Junior quelques jours seulement après sa présentation, a fait grand bruit, voici une autre histoire dont le groupe Stellantis se serait bien passé. Pour rappel, le changement de nom du nouveau SUV compact italien est dû à une loi italienne datant de 2003 qui stipule qu’un produit manufacturé hors du pays ne peut adopter un nom à consonance italienne. Comme la Milano est produite à Tichy, en Pologne, les autorités italiennes ont estimé que la Milano n’a pas le droit de jouer sur ses origines transalpines.

Un autre modèle de la galaxie Stellantis vient lui aussi d’être la malheureuse victime de cette loi intransigeante. La petite Fiat Topolino (qui n’est rien d’autre qu’une Citroën Ami légèrement modifiée pour mieux coller au design de la marque italienne), qui éprouve pas mal de difficultés à s’écouler sur le marché italien, va pour sa part devoir se débarrasser du drapeau vert-blanc-rouge qu’elle exhibe fièrement à côté de ses poignées de porte. C’est que la malheureuse est assemblée au Maroc, dans l’usine de Kénitra, aux côtés des Citroën Ami et Opel Rocks-e, et non en Italie. Et en attendant que le drapeau soit effectivement retiré dudit modèle, pas moins de 134 Topolino flambant neuves ont été saisies par la police italienne dans la ville portuaire de Livourne en Toscane.

détail drapeau italien sur une Fiat Topolino verte
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Pour que ces exemplaires puissent être livrés auprès des différentes concessions du pays, Stellantis a accepté de retirer le drapeau de la discorde, quitte à tromper quelque peu les futurs propriétaires sur la marchandise. Le plus interpellant dans cette histoire, c’est que la Topolino a été présentée il y a un an et, à l’époque, aucun politique n’a bronché ! Mais l’embardée de l’Alfa Romeo Milano semble avoir fait tache d’huile, et ce alors que les relations entre le groupe automobile et le gouvernement italien ne sont pas au beau fixe, Stellantis freinant la production locale des quatre fers, au profit d’usines situées en dehors des frontières de la Botte, comme l’a récemment montré le documentaire Autostop diffusé sur la chaîne La 7 en avril dernier.

Pierre-Benoit
							Sepulchre

Pierre-Benoit Sepulchre

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