François Piette

11 DÉC 2007

la combinaison attendue

La Seat Leon, on connaît. Ses lignes racées et son comportement dynamique également. Le 1.9 TDI, quant à lui, est une vieille connaissance que l’on ne présente plus : son caractère rugueux ne vient même pas gâcher ses qualités de souplesse, vigueur et sobriété. Comme pour mieux associer l’un à l’autre, Seat propose maintenant une boîte DSG, accouplée à ce moteur diesel de base.

Cette boîte DSG, on la connaît. Son double embrayage permet un passage éclair des rapports, dans une douceur ahurissante. Sans aucun doute, il s’agit là de l’une des meilleures boîtes robotisées actuellement disponible sur le marché. La douceur dont elle fait preuve permet d’éclipser les habituelles boîtes sèches robotisées, généralement plutôt brusques, voire manquant de progressivité en évolution urbaine. Quant aux véritables unités automatiques, baignant dans l’huile de leur convertisseur de couple, aucune d’elles ne se montrent aussi rapide que cette DSG. Un vrai bonheur et une exceptionnelle pièce de haute technologie !

Le 1.9 TDI, s’il est reconnaissable par sa sonorité pour le moins caractéristique, il se distingue également de par son punch étonnant, laissant souvent penser qu’il compte une écurie plus remplie qu’annoncée. Officiellement, il est donné pour 105 chevaux, mais croyez-nous, ces canassons-là, ils n’éprouvent aucune peine à mouvoir dynamiquement la Leon! Bien sûr, le 2.0 TDI en rajoute encore une – grosse – couche, mais ce diesel de base semble déjà, largement convenir à l’usage. Surtout qu’associé à cette boîte DSG, il est constamment utilisé dans sa plage de régimes la plus efficace. Il faut dire à ce sujet que les 6 rapports sont parfaitement étagés. Un petit mot sur la gestion en mode automatique : en mode normal, la boîte suit une logique plutôt confortable, mais privilégie les bas régimes à outrance, ce qui la fait rétrograder assez fréquemment à la moindre sollicitation de la pédale de gauche. Quant au mode sport, il favorise les hauts régimes, ce qui, avec un tel moteur, n’a pas beaucoup de sens, le punch étant principalement disponible à de faibles rotations. Reste le mode manuel, toujours aussi agréable car d’une rapidité fulgurante, mais qui fait preuve d’un autoritarisme parfois débordant : lorsque le conducteur appuie franchement sur l’accélérateur, la boîte rétrograde toute seule, quitte à envoyer l’aiguille du compte-tours se balader au plus près de la zone rouge. Mais c’est vraiment pour pinailler !

Pour le reste, la Leon reste toujours fidèle à elle-même, avec une ligne toujours aussi aguichante mais dénuée de protections latérales, des plastiques intérieurs un peu cheap et un équipement complet. La tenue de route est efficace et amusante, mais nous déconseillons fortement le pack dynamique qui équipait notre modèle. S’il apporte un look indéniablement plus sportif à la voiture, il durcit également des suspensions déjà pas spécialement souples à la base. Si la voiture gagne en efficacité sur routes lisses, on ne peut en dire de même sur routes bosselées, surtout que celles-ci viendront facilement à bout de vos lombaires !

Conclusion

Indubitablement, cette boîte DSG vient idéalement compléter la gamme en proposant une indéniable valeur ajoutée à la Leon TDI 105. Certes, on ne peut parler de véritable tempérament sportif, car tout volontaire qu’il soit, ce moteur n’a aucune prétention sportive. Mais l’associer à cette boîte renforce l’agrément au quotidien, avec une boîte fidèle à elle-même et en parfaite adéquation avec cette mécanique ! Dès lors, pourquoi ne pas sauter le pas ?

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