Jean-Francois Christiaens

20 NOV 2020

Un modèle, un flop : Isdera Imperator 108i, redoutable mais oubliée !

Une gueule d’enfer, des performances impressionnantes et un nom ronflant à souhait ! Hélas, cette belle sportive est restée dans l’anonymat le plus complet pendant ses presque… 10 ans de production !

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Tout commence avec un ingénieur Porsche, Eberhard Schulz, ayant, sur ses temps libres, dessiné un concept pour Mercedes, le CW311. La chose est imposante, a une « gueule » incroyable, mais Mercedes n’y voit aucun débouché possible en production… L’histoire ne va pas s’arrêter là, car notre brave Eberhard a quelques économies sur le côté et il décide donc de… lancer sa société, histoire mettre la chose en production !

Un copieux V8 à l’arrière !

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Très proche du concept, l’Isdera Imperator s’en distingue uniquement par l’abandon des phares rétractables pour des unités fixes. Les portes à ouverture en élytre et le rétroviseur fixé tel un périscope sur le toit ne manquent pas d’attirer l’attention des curieux, lors de sa commercialisation en 1984.

Techniquement parlant, l’Isdera reprend un V8 Mercedes de 5 litres en position centrale arrière et une boîte manuelle à 5 rapports. Les performances sont excellentes et dignes des sulfureuses concurrentes italiennes : le constructeur annonce une vitesse de pointe de plus de 280 km/h et un 0 à 100 km/h digéré en un peu plus de 5 secondes !

Plus d’évolutions que d’exemplaires vendus ?

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Au fil des années, l’Isdera Imperator gagnera des moteurs toujours plus puissants, culminant à l’aube des années 90 avec un V8 AMG de 6 litres et développant la bagatelle de 390 chevaux ! L’Isdera en profite pour retrouver son design initial en adoptant des phares rétractables, ce qui lui vaudra un petit coup de pouce au niveau des ventes… Hélas, avec une production de… 30 exemplaires entre 1984 et 1993, on peut difficilement parler d’un grand succès…

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