En effet, l’histoire de la Swallow Doretti démarre au début des années 50 avec une… femme : Dorothy Deen. Cette jeune femme américaine passionnée d’automobiles et de roadsters britanniques décide de fonder sa propre marque. Grâce à son père impliqué dans le monde industriel britannique, elle rencontre la direction du groupe Standard-Triumph et les convainc de la laisser produire un modèle spécifique basé sur la Triumph TR2.
Copie plus sympa que l’originale
En pratique, la Swallow Doretti apporte de nombreuses évolutions par rapport à la TR2 originelle : un châssis tubulaire avec une carrosserie en aluminium, ainsi qu’un moteur recentré pour une meilleure répartition des masses. Plus agréable à conduire que la voiture donneuse, la Doretti n’a cependant pas rencontré le succès escompté : le prix trop élevé est une raison… Mais selon certaines rumeurs, Jaguar aurait fait pression pour stopper net la production de ce petit roadster qui pouvait menacer le succès des modèles XK de la marque au félin !
Avant de craquer, ce qu’il faut savoir :
- Avec 276 exemplaires produits, la Doretti est une vraie rareté, surtout en Europe !
- Mécaniquement, tout se trouve et c’est aussi facile à entretenir que solide. En revanche, du côté des pièces spécifiques, il faudra passer par la case refabrication !
- Comptez tout de même entre 80.000 et 110.000 € !