Mercedes-Benz
On en a assez peu parlé, mais la Mercedes Classe B a elle aussi, profité d’un récent facelift. Un comble, sachant qu’elle pourrait bien être la meilleure des Mercedes compactes ! Hélas, le plaisir sera de courte durée…
Le concept reste évidemment identique : les roues aux quatre coins, une frimousse souriante et une capote souple rétractable (avec une position intermédiaire, façon toit ouvrant). Si d’un point de vue look, les évolutions sont plutôt timorées, Mini a préservé l’essentiel : des possibilités de personnalisation quasi infinies !
Plus grande !
Alors, certes, cette nouvelle plateforme la fait grandir de 10 centimètres environ. Avec 3,82 m de long, la Mini s’éloigne de plus en plus des standards de la version originelle. Mais après tout, c’est pour la bonne cause : plus spacieuse, plus habitable, la nouvelle venue est aussi beaucoup plus sûre.
La capote !
Mini a évidemment opté pour un élément souple : plus facile, plus léger, plus rapide et surtout, infiniment plus compact qu’un toit en dur rétractable ! Pour une voiture de cette taille, ça compte… Cette capote, parlons-en : entièrement électrique, elle peut être commandée en roulant jusqu’à 30 km/h et demande 18 secondes pour être complètement ouverte ou fermée. Les impatients seront ravis d’apprendre qu’elle peut se commander à distance depuis la télécommande. Quant aux victimes de la mode, elles pourront toujours opter pour la capote arborant un fier drapeau anglais (en noir et blanc, of course !) en son sommet !
Bienvenue à bord ?
A bord, l’ambiance est toujours aussi guillerette, avec ces compteurs ronds, ces petits interrupteurs chromés et ces lumières indirectes. Bon, on vous le concède, tout cela ne fait pas oublier quelques erreurs, comme une finition assez moyenne (quelques plastiques sonnent encore creux) et une habitabilité arrière fort étriquée… Il y a du mieux, mais cela reste fort ténu ! Le coffre progresse aussi (de 25 % !), mais n’offre malgré tout que de 160 à 215 litres. Pas de quoi ravir les antiquaires, même si Mini propose une système de bras oscillants pour faciliter l’accès à ce coffre, capote en place.
Bien entendu, cette nouvelle venue reprend tout l’équipement des autres Mini, à l’instar du capot actif, du système de freinage automatique anti-collision avec détection de piéton, de l’affichage tête haute, du système multimédia ultra connecté… A ce sujet, ce Cabriolet vous propose une application pour smartphone reliée à la météo qui vous indique s’il est préférable de voyager toit ouvert ou fermé… Vous dites ? Oui, en effet…
Large palette de moteurs
Sous le capot, la Mini Cabriolet ne fait pas dans la dentelle puisqu’elle propose d’emblée une très large palette de motorisations, allant du petit 1.2 l turbo essence de 3 cylindres (One - 102 ch) à la sulfureuse JCW de 231 chevaux. Entre les deux, nous retrouvons également deux diesels, la Cooper D (116 ch) et la Cooper SD (163 ou 170 ch). Selon l’importateur, c’est principalement la version Cooper essence (135 ch) qui remportera le gros des suffrages !
Cooper
Et c’est tant mieux ! Car disons-le sans détour, c’est cette version Cooper qui nous est apparue comme la plus homogène. Le moteur pétillant prend gaiement des tours dans une sonorité caractéristique de 3 cylindres, le train avant plonge volontiers dans les virages (surtout avec ce moteur léger qui ne « plombe » pas l’essieu) et, sur parcours sinueux et ensoleillé, un sourire se pointe rapidement sur votre visage ! Bref, que du bonheur ? Presque : les 115 kg supplémentaires du cabriolet bridnte légèrement les reprises à bas régimes, la rigidité ne semble pas extraordinaire et le train arrière n’est plus aussi « vivant » qu’avant. Broutilles ! On s’amuse tout de même beaucoup !
Cooper S
Un deuxième essai au volant de la Cooper S confirme d’ailleurs tout le bien que nous pensons de… sa petite sœur moins puissante ! Bon, c’est sûr, ce modèle « S » a des atouts pour lui, à commencer par un moteur en très grande forme qui pousse « velu » dès les plus bas régimes et qui ponctue les accélérations d’une ronflante sonorité rauque. Un chant du plus bel effet, surtout capote décapotée ! Hélas, cet apport très net en performances met d’autant plus en évidence le manque de rigidité de la structure et avec une telle mécanique sous le pied, on se retrouve très vite à supplier pour obtenir un freinage plus costaud ! C’est assurément, le gros point noir de cette version.
Cool, Raoul !
Finalement, c’est sur un rythme détendu, mais pas forcément lent, que l’on savoure le plus cette Mini. Le pare-brise vertical permet de profiter pleinement des sensations de la conduite en plein air, les crânes étant éloignés du pare-brise en question ! Et puis, cette nouvelle Mini se veut surtout bien plus confortable qu’auparavant. Finalement, seule la visibilité arrière capote rabattue vient quelque peu ternir le constat. En effet, on n’y voit quasiment plus que le ciel !
Budget
Les prix de base (hors options) sont échelonnés entre 21.680 € pour la One et 35.780 € pour la John Cooper Works. Entre les deux, nous retrouvons la version Cooper à 24.480 €. Rajoutez environ 6.000 € à ce tarif pour profiter d’une voiture très bien équipée. Oui, d’accord avec vous, ça fait cher !
Conclusion
A chaque génération, la Mini Cabriolet rentre un peu plus dans le rang : plus confortable, mieux équipée et plus sûre, elle gagne en polyvalence ce qu’elle perd peut-être en pétulance, voire en joie de vivre. A son bord, on n’hésitera plus un instant à parcourir de longues distances ! Dans cette optique, nous conseillons la Cooper, plus homogène que la turbulente Cooper S qui met à mal un châssis moyennement rigide.
