1. Pour la deuxième fois de l'histoire, deux pilotes en pole !

Lors de ce week-end de course au Canada, la pluie a joué un rôle important ! En effet, tant les essais que les qualifications se déroulaient tantôt sur piste sèche, tantôt sur le mouillé… Ces essais nous ont d’ailleurs réservé quelques surprises : on ne retrouve aucune Ferrari dans le top 10, tandis que les Mercedes étaient en mesure de se battre pour la pole position ! Au final, George Russell (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull) ont tous deux réalisé un chrono identique de 1:12,000 sur le circuit de Montréal ! C’est finalement Russell qui est parti en pole, ce dernier étant le premier à avoir bouclé ses tours de qualification… Notez que c'est seulement la deuxième fois dans l'histoire de la F1 qu’une pole position est aussi disputée, la première étant le GP de Jerez en 1997, avec comme protagonistes Jacques Villeneuve et Michael Schumacher.

2. Les Mercedes, enfin plus rapides !

Les excellentes qualifications des Mercedes n’étaient pas un coup de chance : Russell et Hamilton ont brillé en tête de la course. Plus lent en qualification et victime d’une stratégie plus médiocre, ce dernier a toutefois souffert dans le trafic. Au final, dans ces conditions à moitié humides, les McLaren ont tiré leur épingle du jeu en faisant preuve d’une adhérence supérieure. Verstappen, pour sa part, a su tirer parti des safety cars pour franchir la ligne d'arrivée en vainqueur. Mais c'était tout de même passionnant !

3. La catastrophe chez Ferrari

Les Ferrari ne semblaient clairement pas à l’aise avec la météo ! Après une séance de qualification décevante, les deux voitures rouges étaient désespérément coincées dans le peloton, avec presque aucune chance de dépasser : dévier de la trajectoire, c’était se retrouver sur une piste humide ! Leclerc a également souffert d'un problème moteur, qui n'a été résolu que lors d'un arrêt au stand supplémentaire où il a fallu couper et redémarrer la voiture. Il était alors trop tard que pour tenter quoique ce soit, d’autant que les Italiens ont fait un nouveau pari fou : en misant sur les pneus slick, Leclerc a perdu une douzaine de secondes supplémentaires, avant de finalement abandonner. Pour ne rien arranger, Sainz a également été l'un des nombreux à partir en tête-à-queue dans ces conditions difficiles, ce qui a entraîné une collision avec Albon et un abandon. Après la victoire de Ferrari à Monaco, voilà un réveil difficile...

4. Tout le monde n'aime pas la pluie

Sainz n'est d'ailleurs pas le seul à avoir du mal sur une piste humide. Logan Sargeant (Williams) semblait lui aussi en difficulté, sortant deux fois de la piste, la seconde étant celle de trop, les dégâts étant alors trop importants pour continuer. Albon, son coéquipier, a quant à lui été percuté par Sainz et a également dû abandonner. Ce sont donc les deux Williams qui sont responsables de la sortie des deux safety cars. Enfin, Pérez (Red Bull) a cassé son aileron arrière, ce qui ne l’a pas empêché de rentrer aux stands… Il fut néanmoins pénalisé, en raison du risque de projection de débris : il se retrouvera donc dégradé sur la grille lors de la prochaine course en Espagne.

5. La course aux chaises musicales continue

Quant au marché des transferts, il est toujours aussi palpitant ! Après avoir démenti avec véhémence les rumeurs de tensions au sein de l'équipe, Ocon a finalement annoncé que son contrat chez Alpine ne serait pas renouvelé. Il doit donc se mettre en quête d’un nouveau baquet... Sergio Pérez, quant à lui, et en dépit de ses récentes performances, a signé avec Red Bull pour deux années supplémentaires, fermant ainsi la porte à Yuki Tsunoda qui, de son côté, prolonge son contrat chez RB d'une année supplémentaire. Williams, de son côté, fait la cour à Carlos Sainz, ce dernier voyant ses options se réduire de jour en jour.